Geoffroy Didier veut éradiquer les contenus djihadistes sur Internet
Internet jouerait un grand rôle dans la radicalisation selon Geoffroy Didier. Le candidat à la primaire de la droite propose de pénaliser les grands groupes Internet afin de les obliger à éliminer tout contenu djihadiste de la toile.
Le candidat à la primaire de la droite, Geoffroy Didier, veut créer un “délit de complicité” afin de forcer les géants de l’Internet que sont par exemple Facebook, Twitter ou encore Google, à éliminer systématiquement de leur plateforme tout contenu ayant attrait au terrorisme.
La lutte contre le terrorisme passe aussi par Internet
Alors que le terrorisme se fait de plus en plus virulent, certains pointent du doigt Internet en désignant le réseau comme un outil de radicalisation à la portée de tous. Les réseaux sociaux sont notamment cités. Il est vrai que bien que des équipes sont chargées d’éliminer les contenus inappropriés, beaucoup passent entre les mailles du filet.
Geoffroy Didier, le candidat à la primaire de la droite, propose donc de créer un « délit de complicité » pour les sociétés qui feraient preuve de passivité concernant la modération des contenus djihadistes sur leur plateforme. “Certains recoins d’Internet sont devenus plus dangereux que Molenbeek” déclarait le vice-président LR d’Ile-de-France dans un entretien avec les journalistes du « Figaro ». « Je propose d’exiger des grands groupes et opérateurs qu’ils éliminent immédiatement toute image ou vidéo djihadiste sur Internet. Créons pour cela un délit de complicité auquel elles s’exposeront en cas de passivité. Et en cas de récidive, l’opérateur s’exposera à une sanction allant jusqu’à 5 % de son chiffre d’affaires » indiquait-il.
Twitter et Facebook pointés du doigt
Les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter, cités par M. Didier, avaient cependant déclaré travailler en collaboration avec les gouvernements. Facebook s’était par exemple empressé de supprimer la vidéo publiée par l’auteur du meurtre des deux policiers à Magnanville au mois de juin.
De son côté Twitter avait annoncé la suppression de nombreux comptes soupçonnés d’être liés au terrorisme et un renforcement de la surveillance.