Wicked : Partie 2 – Une scène coupée a failli transformer le film en véritable film d’horreur

Une scène du film Wicked a récemment attiré l’attention pour son intensité surprenante. Certains spectateurs estiment qu’elle frôle le registre de l’horreur, tant son atmosphère diffère du ton habituel de cette adaptation très attendue.

Quand la comédie musicale flirte avec l’horreur

L’adaptation cinématographique de « Wicked: For Good », attendue pour le 21 novembre 2025, suscite déjà des réactions contrastées parmi les fans de Broadway. Le réalisateur Jon M. Chu s’est retrouvé face à un défi inédit : comment métamorphoser Fiyero et Boq, deux personnages emblématiques, sans perdre leur humanité ni verser dans la caricature ? À force d’explorations créatives et de tâtonnements techniques, son équipe a fini par donner à leurs transformations une dimension presque terrifiante.

L’étrange mutation de Fiyero et Boq

Dans cette suite très attendue, inspirée du roman culte de Gregory Maguire, les spectateurs découvriront enfin comment Fiyero – ce prince charmant et désinvolte incarné à l’écran par Jonathan Bailey – devient l’Épouvantail, tandis que le timide Boq – campé par Ethan Slater – subit une transformation forcée en Homme de Fer-blanc. Ces scènes-clefs ont été conçues comme un véritable tour de force visuel : chaque détail compte pour rappeler que derrière la monstruosité, subsiste encore une part d’humanité.

Derrière les masques : un travail minutieux sur l’apparence

L’équipe artistique n’a rien laissé au hasard. Comme l’explique Jon M. Chu, il fallait à tout prix préserver la singularité des personnages : « Tin Man et Scarecrow étaient vraiment difficiles. Il s’agit d’une combinaison de nombreux savoir-faire — costumes, maquillage, effets numériques… mais surtout, il était crucial de reconnaître ces yeux que le public connaît. » Une réflexion poussée a guidé chaque choix : faut-il user le burlap jusqu’à la corde ? Ajouter ou non un chapeau ? Comment intégrer des objets quotidiens dans la carapace du Tin Man ? Le résultat confère au film une esthétique troublante.

L’héritage de « Wicked » sous un nouveau jour

Bien entendu, ce virage plus sombre ne doit rien au hasard. Puisque « Wicked » revisite les origines de la Méchante Sorcière de l’Ouest, il semblait inévitable que certains passages basculent du conte merveilleux vers le registre horrifique. Les artisans du film ont ainsi misé sur une atmosphère dense et inquiétante qui promet déjà quelques frissons inattendus lors de sa sortie prochaine.