Une scène de The Running Man est truffée de clins d’œil à l’univers de Stephen King

Image d'illustration. The Running ManGenre Films / PR-ADN
Un passage du film The Running Man regorge de références cachées à l’univers de Stephen King. Cette scène, particulièrement dense, multiplie les clins d’œil à l’œuvre du maître de l’horreur, réjouissant ainsi les fans attentifs.
Tl;dr
- Références à de nombreux films de Stephen King.
- Scène clé dans un vestiaire aux noms d’acteurs emblématiques.
- L’intrigue fait un clin d’œil appuyé à Derry, Maine.
Des références multiples pour les fans avertis
Il suffit de quelques minutes devant le nouveau film d’Edgar Wright, « The Running Man », pour comprendre que l’hommage aux œuvres de Stephen King n’est pas anodin. Depuis toujours, le réalisateur multiplie clins d’œil, gags visuels et références cachées. Mais cette fois, il semble avoir passé la vitesse supérieure, glissant dans son adaptation une myriade d’Easter eggs dédiés à l’univers du maître de l’horreur. Pour ceux qui apprécient les subtilités : chaque recoin du film fourmille de détails à repérer.
Un vestiaire truffé d’hommages aux grands noms
Parmi ces références, une séquence se démarque nettement. Lorsque le protagoniste Ben Richards, incarné par Glen Powell, rejoint les autres candidats dans le vestiaire du jeu télévisé dystopique, un détail saute aux yeux des plus attentifs : les casiers affichent des noms comme « Nicholson », « Spacek » ou encore « Walken ». Autant de patronymes immédiatement associés à des acteurs cultes ayant incarné des personnages dans les adaptations cinématographiques de Stephen King — respectivement dans « The Shining », « Carrie » et « The Dead Zone ». On imagine aisément que sur support physique, certains n’hésiteront pas à passer la scène au ralenti pour dénicher d’autres allusions bien cachées. Cette série d’hommages va plus loin qu’un simple clin d’œil et alimente un jeu subtil sur la frontière entre fiction et réalité.
Derry, Maine : quand les univers se télescopent
Mais ce n’est pas tout. Au fil de l’intrigue, le spectateur reconnaît avec étonnement la ville fictive de Derry, Maine, point central du roman « It » ainsi que ses nombreuses adaptations. Un passage du film y est entièrement consacré, alors que Richards se réfugie chez Elton Parrakis (Michael Cera) — un personnage anti-système vivant dans une demeure aussi étrange qu’inquiétante. Le choix de ce décor ne relève visiblement pas du hasard ; la mise en scène renforce cette impression avec une atmosphère gothique, comme si le réalisateur voulait tisser une passerelle directe entre ses personnages et l’univers partagé développé par King.
L’utilisation conjointe de Derry et du Network — entité mi-gouvernementale mi-médiatique oppressive — suggère habilement que l’autorité dystopique du film rivalise avec les menaces surnaturelles habituelles du romancier américain. Dès lors, une question demeure : Wright imagine-t-il son film dans le même univers que celui hanté par Pennywise ?
Quand l’Easter egg devient message politique
En définitive, si ces multiples références peuvent sembler accessoires pour certains spectateurs pressés, elles participent surtout à étoffer le propos politique du film. À travers une liste à puces succincte :
- Easter eggs disséminés intelligemment.
- Mise en perspective entre oppression réelle et fictive.
- Croisement assumé des univers kingiens.
On retiendra surtout que sous couvert de divertissement référencé, Wright signe une œuvre où chaque détail vient enrichir la réflexion sur le pouvoir et ses dérives contemporaines.