Plutôt qu’un nouveau Thanos, la déception Galactus pourrait revitaliser l’univers Marvel

Image d'illustration. MarvelMarvel / PR-ADN
Alors que les attentes autour du prochain grand méchant de l’univers Marvel restent élevées, la réception mitigée du personnage de Galactus révèle une nouvelle dynamique : le MCU pourrait bien tirer profit de ces déceptions pour se renouveler et surprendre son public.
Tl;dr
- Thanos reste le modèle pour les grands méchants du MCU.
- Galactus et Doctor Doom illustrent une nouvelle stratégie narrative.
- Marvel devrait privilégier des antagonistes marquants, pas toujours récurrents.
Après Thanos : Marvel redéfinit sa recette du grand méchant
Depuis la fin de l’ère Thanos, la question de son successeur hante aussi bien les discussions de fans que les décisions au sein de Marvel Studios. L’ambition affichée était d’imposer un nouvel adversaire récurrent à l’échelle cosmique. Toutefois, alors que Kang le Conquérant semblait tenir ce rôle, son interprète, évincé suite à des accusations judiciaires, a contraint le studio à revoir ses plans. Désormais, tous les regards se tournent vers Doctor Doom, attendu dans Avengers: Doomsday et Secret Wars, mais également vers l’expérimentation narrative menée autour de Galactus.
Galactus : menace ponctuelle ou nouvelle voie ?
L’apparition de Galactus dans le reboot des Fantastic Four a suscité autant d’attentes que d’interrogations. Ce « Dévoreur de mondes », plus entité cosmique qu’être malfaisant, représentait un défi inédit pour la Première Famille Marvel. Sa défaite en un seul film a pu décevoir ceux qui espéraient une saga à la mesure de Thanos. Pourtant, cette approche mérite réflexion : il s’agissait avant tout de relancer avec éclat une franchise en quête de légitimité sur grand écran, après plusieurs échecs cuisants.
L’art du vilain unique : retour aux fondamentaux ?
En y regardant de plus près, l’univers cinématographique Marvel a souvent brillé par des antagonistes marquants sur un temps court. Rappelons-nous Loki, introduit sans tambour ni grandes ambitions dans The Avengers, qui demeure aujourd’hui encore l’un des adversaires favoris du public. Même Thanos ne répondait pas initialement à une vision globale : sa première apparition post-générique n’était là que pour éclairer la présence du sceptre… Sans plan préétabli pour l’Infinity Saga. Les faiblesses d’Ultron n’étaient dues ni à un manque d’exposition ni d’ambition multi-films, mais bien à des soucis d’écriture.
Narration : privilégier l’intensité à la durée
Finalement, vouloir construire systématiquement des archi-méchants omniprésents pourrait être contre-productif. La force d’un antagoniste réside moins dans sa longévité que dans l’impact immédiat qu’il génère. Voici quelques pistes qui émergent clairement :
- Privilégier des histoires solides même sans projection sur dix ans.
- S’appuyer sur des motivations claires et une caractérisation forte.
- Laisser place à la surprise plutôt qu’à la seule planification.
Rien n’empêche un Galactus ou un Doctor Doom de revenir — mais leur efficacité ne dépend pas de leur omniprésence.
Le prochain rendez-vous est fixé : Avengers: Doomsday, attendu en salles le 18 décembre 2026, suivi par Secret Wars. Quant à The Fantastic Four: First Steps, il est déjà disponible sur Disney+. Reste à voir si cette philosophie narrative marquera durablement le MCU…