Une blague osée aurait été supprimée du film Superman
Selon plusieurs sources, une nouvelle plaisanterie à caractère osé aurait été retirée du film Superman. Ce choix s’ajoute à d’autres modifications apportées récemment, illustrant la volonté des producteurs de contrôler le ton et le contenu du long-métrage.
Tl;dr
- Une blague osée coupée du nouveau film Superman
- Diversité d’humour, sans franchir la limite du public familial
- Les personnages restent vifs et attachants malgré la coupe
Le choix de l’humour sous surveillance dans Superman
Il suffit de regarder la filmographie de James Gunn, aux manettes du dernier Superman, pour comprendre à quel point l’humour – parfois irrévérencieux, souvent grinçant – façonne sa signature. Qu’il s’agisse des facéties des Guardians of the Galaxy ou des dérapages assumés de The Suicide Squad, le réalisateur ne recule généralement devant rien. Pourtant, face au héros iconique de DC Comics, incarnation même de la droiture et du grand public, le curseur devait inévitablement se déplacer.
Une scène coupée pour préserver l’esprit familial
Selon un utilisateur influent sur X (@ViewerAnon), une séquence particulière a récemment été écartée du montage final. L’action se situait au cœur d’une bataille entre Superman, incarné par David Corenswet, et un kaiju monstrueux lancé par l’ennemi juré Lex Luthor (Nicholas Hoult). Ce moment offrait aussi une entrée remarquée à la « Justice Gang » : le Green Lantern Guy Gardner (Nathan Fillion), Hawkgirl (Isabella Merced) et Mister Terrific (Edi Gathegi). Ces héros venus prêter main-forte affichaient un contraste marqué : d’un côté, l’assurance frondeuse de Guy ; de l’autre, la sincérité indéfectible de Superman.
Juste après la victoire contre le monstre, un échange fleuri entre Guy et Superman – franchement vulgaire – aurait pu bousculer la tonalité. Finalement, ce dialogue n’a pas survécu au montage. Le réalisateur a jugé qu’en présence d’enfants (sur l’écran comme dans la salle), il valait mieux éviter toute ambiguïté.
L’équilibre subtil entre provocation et accessibilité
Nathan Fillion et David Corenswet, sans recourir à des mots crus, campent pourtant leurs personnages avec brio. Les mimiques désinvoltes de Guy ou l’ingénuité palpable de Superman suffisent à installer une dynamique savoureuse, tout en respectant le cadre d’un film grand public.
Gunn ne renonce pas totalement à ses provocations : lors d’une autre scène, Guy rétorque malicieusement à une remarque sur sa coupe que « 384 femmes diraient que tu te trompes ! ». Une pique qui amuse sans heurter directement les jeunes spectateurs, les allusions restant suffisamment subtiles pour passer au-dessus des têtes innocentes.
L’humour intact malgré la censure ?
Ce choix éditorial n’a rien enlevé à la verve du film. La patte humoristique de Gunn infuse toujours ce nouvel opus consacré à l’homme d’acier ; ses personnages demeurent aussi éclatants que les lumières de Metropolis. Même expurgé de cette blague trop salée, Superman, désormais en salles, prouve qu’on peut divertir sans tout oser.