Une adaptation en live-action de KPop Demon Hunters arrive sur Netflix, pour le plus grand bonheur des fans

Image d'illustration. KPop Demon HuntersNetflix / PR-ADN
Les amateurs de KPop Demon Hunters peuvent se réjouir : la célèbre franchise va faire l’objet d’une adaptation en prise de vue réelle, actuellement en préparation chez Netflix, ouvrant la voie à une nouvelle étape pour cette série culte.
Tl;dr
- Succès record pour le film animé « KPop Demon Hunters ».
- Refus catégorique d’une adaptation en live-action par ses créateurs.
- L’animation, essentielle à l’identité du film selon l’équipe.
Un triomphe inattendu pour l’animation coréenne sur Netflix
À la surprise générale, le film d’animation « KPop Demon Hunters » s’est imposé comme la révélation de l’année 2025 sur la plateforme Netflix. L’œuvre, portée par la voix d’Arden Cho, May Hong et Ji-young Yoo, cumule les records de visionnage et confirme l’appétit du public pour des récits sortant des sentiers battus. Au centre de l’intrigue, trois jeunes stars de la K-pop, réunies sous la bannière du groupe Huntr/x, mènent une double vie entre paillettes et chasse aux démons. Cette alliance improbable entre univers musical et fantastique offre un spectacle aussi réjouissant qu’audacieux, à mille lieues des productions animées conventionnelles.
La tentation de l’adaptation, une tendance risquée
Face à un tel succès, la question d’une transposition en live-action surgit inévitablement. Pourtant, du côté de la création, la réponse se veut sans appel : « Il est impossible pour moi d’imaginer ces personnages dans un monde réaliste. L’animation est essentielle au ton et à la comédie de notre film. Une adaptation live-action serait trop terre-à-terre et perdrait toute la magie », explique avec conviction la co-réalisatrice Maggie Kang. Cette réticence s’appuie sur des exemples passés qui n’ont guère convaincu. Il suffit de se rappeler l’accueil glacial réservé à « Death Note », adaptation jugée ratée selon de nombreux spectateurs, pour comprendre les craintes de l’équipe artistique.
L’animation, moteur d’excès et de liberté créative
C’est justement dans cette capacité à repousser les frontières du possible que réside la force du film. Comme le souligne Chris Appelhans, co-réalisateur et scénariste : « L’animation permet de combiner des qualités impossibles dans la réalité. Voir Rumi passer d’une blague à une cascade vertigineuse en un clin d’œil, c’est ce qui donne tout son sel au projet. L’action réelle ne pourrait jamais atteindre cette intensité fantasque ». À cet égard, le film rejoint la liste — malheureusement longue — d’œuvres ayant perdu leur identité en abandonnant l’animation.
Vers un nouveau modèle pour les œuvres animées ?
Reste à savoir si « KPop Demon Hunters » marquera un tournant durable dans la manière d’envisager les adaptations. Pour l’instant, ses créateurs entendent préserver ce qui fait toute la singularité du film : une liberté graphique, narrative et tonale que seule l’animation semble pouvoir offrir. Une position rare à une époque où le passage au live-action est souvent vu comme une étape obligée vers plus de profit.