Hugh Jackman révèle la raison très logique pour laquelle il a refusé d’incarner James Bond

Image d'illustration. James Bond 007EON Productions / PR-ADN
Hugh Jackman, longtemps pressenti pour incarner James Bond, a finalement décliné l’offre. L’acteur australien a expliqué sa décision, évoquant des raisons personnelles et professionnelles qui éclairent son choix et montrent la cohérence de sa démarche.
Tl;dr
- Hugh Jackman a refusé le rôle de James Bond.
- Préférence pour la diversité des rôles, pas seulement Wolverine.
- Il voulait éviter d’être cantonné aux films d’action.
Un Wolverine presque devenu James Bond
Difficile d’imaginer aujourd’hui la franchise X-Men sans la présence magnétique de Hugh Jackman. Pourtant, derrière cette carrière fulgurante se cache un choix décisif : l’acteur australien aurait pu incarner le célèbre agent secret britannique, rejoignant ainsi la courte liste des non-Britanniques à enfiler le smoking de James Bond. Après le relatif échec critique de « Meurs un autre jour » en 2002 avec Pierce Brosnan, les producteurs de la saga se sont mis en quête d’un nouveau visage pour réinventer le mythe dans un contexte post-11 septembre. Les noms se sont alors bousculés : si Christian Bale décline, jugeant le rôle « trop britannique », et que Henry Cavill est recalé pour sa jeunesse, Jackman fait partie des favoris.
L’appel du costume… et du refus
Officiellement approché par MGM, l’acteur confirme en 2022 avoir reçu une proposition concrète. Mais il oppose un refus stratégique. Déjà happé par son engagement massif sur Wolverine — dix films à ce jour, dont une apparition remarquée dans « Deadpool & Wolverine » en 2024 — il redoute la routine. L’humour acide du personnage de Deadpool lui-même souligne d’ailleurs à quel point Jackman est associé au mutant griffu, à tel point qu’on plaisante sur le fait qu’il jouera ce rôle jusqu’à ses 90 ans.
S’échapper du carcan de l’action-hero
Au-delà des contraintes d’agenda, c’est surtout une vision artistique qui guide Jackman. Dans une interview accordée à IndieWire, il confie : « Je ne voulais pas faire toujours la même chose […] Si je faisais Bond et Wolverine, je n’aurais plus eu le temps pour rien d’autre. » Un argument qui trouve tout son sens en observant sa filmographie éclectique de l’époque : en 2006, année où sort « Casino Royale » avec Daniel Craig, il enchaîne quatre rôles majeurs – comédie signée Woody Allen (« Scoop »), thriller steampunk chez Nolan (« Le Prestige »), odyssée mystique avec Aronofsky (« The Fountain ») et même film d’animation (« Souris City »).
Un choix payant pour un acteur complet
Ce refus n’aura finalement rien freiné : six ans plus tard, Jackman décroche une nomination aux Oscars grâce à « Les Misérables ». Preuve s’il en fallait que ne pas céder aux sirènes des franchises a permis à ce caméléon de s’exprimer pleinement. Plutôt que de devenir prisonnier des blockbusters, il a privilégié la liberté et la diversité — une décision rare et salutaire dans l’industrie du cinéma contemporain.