Un jour, il y aura plus de morts que de vivants sur Facebook !
Ayant effectué une anticipation de la démographie sur Facebook durant le siècle à venir, un chercheur a déterminé que dans 70 ans il y aura plus de profils d'utilisateurs décédés que de vivants.
Selon une étude publiée par le chercheur Carl Ohman du laboratoire d’éthique digitale de l’OII, avant la fin de ce siècle il y aura sur Facebook plus de profils de personnes décédées, que de profils d’utilisateurs encore en vie. Ce processus inévitable ne transforme pas pour autant Facebook en réseau fantôme, mais n’est que le résultante du renouvellement de la population au niveau mondial.
Facebook : bientôt plus de profils de personnes décédées que de vivants
Selon l’auteur de cette analyse, « Cette étude est la première à fournir une projection scientifiquement rigoureuse de l’évolution du nombre de profils d’utilisateurs morts », incidence implacable du phénomène démographique causé par les quelques 2 milliards d’abonnés du plus grand des réseaux sociaux.
Pour parvenir à cette démonstration, le chercheur a entrecoupé des données empruntées à l’Organisation des Nations Unies concernant l’évolution et la mortalité de la population de multiples pays, et analysé comparativement les courbes représentants le nombre d’abonnés décédés, et celui des vivants.
Facebook, plus de morts que de vivants dans 70 ans
Une valeur exacte étant impossible à déterminer, Carl Ohman est partie du principe que la réalité se situerait forcément quelque part entre deux scénarios opposés à l’extrême, qu’il a examiné et comparé pour en déduire une réalité la plus crédible possible.
Sa première hypothèse fut donc de calculer dans combien de temps le nombre d’abonnés morts dépasserait les vivants, si dorénavant plus personne ne s’inscrivait sur Facebook. Dans ce premier cas, cette bascule se produirait en 2070, sachant qu’à la fin du siècle 98% des Facebookéen ne seront plus de ce monde.
Sa deuxième hypothèse, fondée sur l’éventualité que ce réseau continuerait d’évoluer à son rythme actuel, à savoir +13% par an, situe cette bascule aux alentours de l’an 2110. La réalité se situant probablement au beau milieu de ces deux hypothèses, le chercheur en a déduit que sur Facebook le nombre de profils de personnes décédées serait majoritaire d’ici environ 70 ans.