Un film méconnu avec Pierce Brosnan et Salma Hayek cartonne sur Netflix

Image d'illustration. After the sunsetNew Line Cinema / PR-ADN
Le film de braquage After the Sunset porté par Pierce Brosnan et Salma Hayek retrouve une nouvelle audience.
Tl;dr
- Initialement un échec critique et commercial en 2004, After the Sunset revient en force sur Netflix.
- Longtemps jugé peu original, le film trouve aujourd’hui un nouveau public grâce au streaming.
- Ce cas illustre comment les plateformes offrent une seconde vie à des œuvres oubliées.
Quand l’échec devient succès : le cas After the Sunset
Il arrive parfois que le temps redonne vie à des œuvres laissées de côté. Voilà qu’au cœur de l’été, la comédie d’action After the Sunset, réalisée par Brett Ratner et sortie il y a deux décennies, refait surface avec éclat sur la plateforme Netflix. Boudé à sa sortie en 2004, ce film réunissant Pierce Brosnan, Salma Hayek et Woody Harrelson, connaît aujourd’hui une étonnante résurgence, grimpant jusqu’au top 10 du service de streaming.
L’art du braquage… déjà vu ?
À première vue, l’histoire ne révolutionne rien. Le duo formé par Pierce Brosnan et Salma Hayek incarne un couple de voleurs de diamants poursuivis par un agent du FBI tenace (Harrelson). Les amateurs de comédies policières y retrouveront d’inévitables échos à la saga Ocean’s ou au mythique face-à-face entre Robert De Niro et Al Pacino dans Heat. D’ailleurs, c’est bien là que le bât blesse : à l’époque, critiques et spectateurs lui reprochaient un scénario sans relief ni innovation, reléguant le film dans l’ombre des mastodontes du genre.
Cinéma en streaming : une seconde chance pour les oubliés
Mais voilà, le monde du streaming réserve parfois des surprises. Comme pour Freelance avec John Cena ou Holland portée par Nicole Kidman, ces films initialement snobés connaissent aujourd’hui une seconde jeunesse. En témoignent les chiffres rapportés par FlixPatrol : depuis début août, After the Sunset s’invite parmi les favoris de Netflix, côtoyant les incontournables productions maison comme Happy Gilmore 2 ou le phénomène animé K-Pop Demon Hunters.
Derrière l’échec initial : critiques acerbes et maigre box-office
En 2004, tout semblait joué d’avance. Avec seulement 62 millions de dollars récoltés pour un budget estimé à 60 millions, difficile de parler de triomphe commercial… Côté critiques, la sentence était sévère : pas plus de 18% sur Rotten Tomatoes à ce jour. La plupart épinglaient son manque d’originalité et sa trame prévisible. Pourtant – nuance appréciable – quelques voix dissidentes se faisaient entendre. Ainsi, Roger Ebert voyait en After the Sunset un honnête divertissement : « C’est un passe-temps réalisé avec compétence. »
Si ce film n’a jamais prétendu révolutionner son genre, force est de constater que le public d’aujourd’hui semble prêt à lui accorder cette fameuse deuxième chance offerte par les plateformes numériques.