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The Frighteners : le semi-échec qui a tout changé pour Peter Jackson

Pop Culture > Films > Peter Jackson
Par Jordan Servan,  publié le 18 octobre 2025 à 12h00.
Pop Culture
The Frighteners

Image d'illustration. The FrightenersWingNut Films / PR-ADN

Avec The Frighteners, le réalisateur Peter Jackson a tenté sa première expérience américaine mêlant humour noir et technologies numériques.

Tl;dr

  • Peter Jackson a commencé sa carrière avec des films extrêmes et gores comme Bad Taste, Meet the Feebles et Braindead.
  • Son premier projet hollywoodien, The Frighteners, misait sur des effets numériques ambitieux mais a reçu un accueil critique et commercial mitigé.
  • Malgré cet échec relatif, le film a montré sa maîtrise naissante du numérique et a préparé le terrain pour sa future réussite avec Le Seigneur des Anneaux.

Des débuts trash au virage numérique

Avant d’être associé à la saga de J.R.R. Tolkien, le réalisateur néo-zélandais Peter Jackson s’était fait remarquer par un cinéma sans concession, voire franchement répugnant. Dès son premier film, Bad Taste, tourné pour un maigre budget de 25.000 dollars, il accumule les séquences gores et grotesques – de la consommation de vomi à une scène finale hallucinée où un héros traverse le corps d’un extraterrestre à la tronçonneuse. Deux ans plus tard, il signe Meet the Feebles, une satire malsaine façon Muppets, qui ose aborder toxicomanie ou maladies vénériennes. Il pousse l’horreur jusqu’à l’extrême avec Braindead (Dead Alive) en 1992, encore considéré comme l’un des films les plus sanglants jamais produits.

L’ambition américaine de Peter Jackson

Après avoir été salué pour Heavenly Creatures, biopic stylisé sur un fait divers néo-zélandais qui attire enfin l’attention de la critique hors du cercle horrifique, Peter Jackson se lance en 1996 dans son premier grand projet hollywoodien : The Frighteners. Porté par Michael J. Fox, ce film distribué par Universal s’offre aussi la musique de Danny Elfman, un budget record pour Jackson (26 millions de dollars) et l’apport d’un producteur exécutif prestigieux, Robert Zemeckis. Cette fois, le cinéaste opte pour des effets spéciaux numériques massifs – une rupture radicale avec ses précédentes œuvres aux maquillages sanguinolents.

Une intrigue déjantée et des effets controversés

Au cœur du récit, Frank Bannister utilise sa capacité à voir les esprits pour escroquer ses clients en organisant de fausses séances d’exorcisme avec la complicité de fantômes. Mais une entité mortelle sème bientôt la terreur dans sa ville. Si certains critiques louent l’énergie tourbillonnante du film et ses trouvailles visuelles inspirées des comics et séries comme Tales from the Crypt, beaucoup restent perplexes face à des images de synthèse jugées « cheap » dès leur sortie. Le studio néo-zélandais Wētā Workshop, encore novice dans le domaine numérique, peine alors à convaincre pleinement.

Bilan mitigé mais tournant décisif

Malgré quelques éloges – l’acteur Jeffrey Combs, par exemple, livre ici une performance mémorable –, l’accueil reste tiède : sur Rotten Tomatoes, le film plafonne à 67% d’avis favorables. Le public ne suit pas : avec seulement 29 millions récoltés au box-office mondial, The Frighteners demeure la plus grosse déconvenue commerciale pour Peter Jackson. Plusieurs facteurs sont avancés : concurrence féroce (Independence Day), Jeux Olympiques d’Atlanta ou encore campagne promotionnelle trop floue (« Dead yet? » sur fond blanc). Pourtant, ce semi-échec va paradoxalement permettre à Peter Jackson de démontrer sa maîtrise naissante des technologies numériques… et lui ouvrir bientôt les portes de la Terre du Milieu.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Des débuts trash au virage numérique
  • L’ambition américaine de Peter Jackson
  • Une intrigue déjantée et des effets controversés
  • Bilan mitigé mais tournant décisif
En savoir plus
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