Sécurité : Google Chrome dénoncera dès la rentrée les sites non HTTPS
Pour préserver la sécurité de l’usager, Google Chrome, va se montrer plus sévère. Les sites non sécurisés seront donc clairement pointés du doigt, avec un message d’avertissement adressé à l’usager. Il s’agit aussi pour la firme d’imposer la norme HTTPS sur le web.
Voilà les sites web avertis : à partir de Chrome 69 et donc septembre prochain, ceux qui ne se montrent pas assez rigoureux concernant leur sécurité vont être signalés à l’usager. Ce dernier verra donc un message d’avertissement apparaître, avec une notification en rouge indiquant : Non sécurisé.
Le HTTPS, bientôt la norme sur Google Chrome
Une façon de pousser les webmasters à se mettre en règle via un certificat, et surtout à passer à la norme HTTPS que Google veut imposer à l’ensemble des sites web. A défaut de cela, il y a de grandes chances pour que les visites de ces sites chutent considérablement. La firme de Mountain View a ainsi changé de stratégie.
En effet, plutôt que de mettre en valeur la sécurité HTTPS pour l’usager par l’intermédiaire d’un cadenas vert qui apparaît à gauche de la barre d’adresse et portant la mention « Sécurisé », ce sont les sites non sécurisés qui vont être plus clairement identifiés.
Une volonté de Google de faire du HTTPS la norme
Google veut donc que le plus grand nombre passe à la norme HTTPS, le dispositif assurant une meilleure sécurité lorsque l’usager est amené à visiter différents sites web. Via les différents certificats qui sont mis en place, la tâche des pirates s’en trouve complexifiée. Ces derniers ont ainsi plus de mal à déchiffrer les données.
Google poursuit ainsi sa politique sécuritaire afin d’améliorer l’expérience utilisateur, et indique sur son blog que les internautes « devraient s’attendre à ce que le web soit sécurisé par défaut et n’être alerté que lorsqu’il y a un risque ».
La firme de Mountain View a clairement les moyens d’imposer le HTTPS comme norme. A l’heure actuelle, Chrome domine le secteur des navigateurs internet avec 54,8% des parts de marché, loin devant Safari et ses 19,5%, ainsi qu’Internet Explorer et Firefox, avec respectivement 7,4% et 6,1% de parts de marché.