Samsung Galaxy S10 : une mise à jour corrige la lecture d’empreinte digitale

Le constructeur sud-coréen n'a pas fait attendre longtemps les utilisateurs de ses flagship puisqu'il lui aura fallu une semaine à peine pour développer, tester et valider une mise à jour logicielle.

Alors que Google traîne les pieds pour propose un correctif à son système d’authentification faciale Face Unlock, promis pour “les prochains mois” selon notre dernier article sur le sujet, Samsung ne s’est en revanche pas fait attendre pour corriger le souci de sécurité qui affectait ses derniers flagship équipés d’un lecteur d’empreinte ultrasonique. On apprenait via BBC qu’une citoyenne anglaise, Lisa Neilson, a découvert qu’en plaçant une protection d’écran en silicone sur son Galaxy S10, elle pouvait déverrouiller son smartphone avec son autre pouce, qui n’était pas enregistré dans le téléphone. Elle s’est alors tournée vers son mari, Wes, qui a pu également avoir accès au mobile en posant ses pouces gauche et droit sur l’écran. Particulièrement inquiétante, cette faille de sécurité béante ne nécessitait donc pas de matériel spécifique : Lisa Neilson n’a dépensé que 3 euros pour faire l’acquisition de la protection d’écran.

Une réaction très rapide

Samsung se devait de réagir rapidement, ne serait qu’à cause du tarif premium de son mobile, mais aussi car la banque en ligne sud-coréenne KaKao Bank a déconseillé à ses utilisateurs d’utiliser le déverrouillage par empreintes pour s’identifier sur son application, tant que le problème n’était pas réglé. De même, la Bank of China et le système de paiement AliPay ont tous deux suspendus le règlement par empreinte digitale. On apprend aujourd’hui via Reuters que Samsung a finalement publié un correctif.

Un correctif efficace ?

Selon Samsung, le souci venait du fait que le capteur à ultrason identifiait une surface texturée telle que celle d’une protection en silicone comme une empreinte, mais la vidéo ci-dessous montre que n’importe quelle surface transparente suffit à déverrouiller le mobile. Il reste donc à savoir si le correctif fera vraiment ses preuves.