Le télescope Alma capte la naissance d’une planète
Pour la première fois, une planète en train de naitre a pu être observée grâce à Alma, un télescope extrêmement puissant. Elle est située à quelque 175 années-lumière de la Terre.
Il y a quelques jours, la Nasa montrait pour la première fois des images d’une étoile en fin de vie qui explosait. Tout récemment, c’est une planète en train de naitre qui a pu être observée par une équipe de chercheurs en utilisant le télescope Alma. Cette nouvelle planète pourrait bien être une super-Terre.
Une planète nait à 175 années-lumière de la Terre
Depuis plusieurs semaines, les découvertes inédites en astronomie se succèdent. La Nasa a d’abord publié des images d’une étoile en train d’exploser puis, grâce à deux amateurs et leurs télescopes on a pu assister à une explosion à la surface de Jupiter. C’est désormais une planète en train de naitre qui a pu être observée pour la première fois par le télescope Alma, un des plus puissants, si ce n’est le plus puissant à l’heure actuelle.
C’est en observant une division sombre dans le disque de poussières et de gaz entourant l’étoile TW Hydrae que les chercheurs à l’origine de cette découverte ont conclu à la constitution d’une planète. En effet, d’après l’astrophysicien Sean Andrews et le reste de son équipe, les sillons observables dans la poussière sont certainement creusés par des planètes en train de se former. Il se pourrait en outre que deux autres planètes soient aussi en train de prendre forme à des distances de 3 et 6 milliards de kilomètres de cette étoile TW Hydrae.
Deux planètes pourraient ainsi être en train de naitre, la plus intéressante se situant à environ 150 millions de kilomètres de son étoile, soit une distance similaire à celle qui sépare la Terre du Soleil. Il pourrait s’agir d’une super-Terre, une planète dont la masse est comprise entre 1 et 10 fois celle de notre Terre.
Une théorie qui demande néanmoins confirmation
Cependant, les observations des chercheurs demandent encore à être confirmées mais les moyens techniques manquent, le télescope Alma ayant été poussé à son maximum. Il faudra sans doute attendre la mise en service en 2018 par la Nasa du télescope super-puissant James-Webb, qui sera capable d’observer les plus petites planètes.