Microsoft mettra fin au support de Wunderlist sur Windows en mai 2020
L'application de "to-do" qui permet de gérer plus facilement des listes de tâches avait été rachetée en 2015. Deux ans plus tard, elle était intégrée à Windows. Aujourd'hui, celle-ci disparaît au profit d'une application conçue par le géant.
Wunderlist fait partie des nombreux applications de gestions de tâches très en vogue il y a quelques années, et encore très vivace aujourd’hui. Ayant pour but de découper des objectifs en plusieurs étapes, mais aussi de tenir plus facilement des listes de courses par exemple, ou des listes d’articles à rédiger, pourquoi pas. Ces nombreuses solutions permettraient d’améliorer la productivité, d’éviter les oublis, d’aider à combattre la procrastination et plus encore, et s’appuient sur une synchronisation avec le cloud pour afficher les même notes sur différents appareils. Lorsque Microsoft a racheté le studio ayant développé Wunderlist, 6Wunderkinder, en 2015, il n’a pas fallu longtemps pour apprendre que le service serait un jour écarté en faveur d’un développé par les équipes de Redmond. En avril 2017, Microsoft annonçait la relève prochaine du service, sans préciser de date.
Une intégration plus poussée dans Windows
Celle-ci est arrivée : au mois de mai 2020, Wunderlist ne sera plus intégré à Windows, ce qui laisse grosso modo 6 mois à ses utilisateurs pour exporter ses notes et changer de service. La nouvelle application qui vient remplacer Wunderlist s’intitule tout simplement To Do. Les inscriptions à Wunderlist, qui est resté un service gratuit avec des options payantes, sont désormais fermées.
Christian Reber souhaite réacquérir Wunderlist
Comme le rapporte Engadget, la dernière version en date de To Do offre une meilleure intégration aux services Windows, notamment la messagerie électronique Outlook, le calendrier et Cortana. Microsoft n’a pas la réputation de Google pour “tuer” des services et entreprises rachetées, mais cette décision a tout de même fait réagir le créateur de Wunderlist, Christian Reber, qui a offert de racheter sa marque et son logiciel. Microsoft n’a pas donné suite.