Microsoft : des dizaines d’employés licenciés alors que l’intelligence artificielle entre en action
MSN existe encore. Ce n'est plus le service de messagerie d'antan mais une plate-forme d'actualités, entre autre. Et aujourd'hui, sa modernisation entraîne la suppression de dizaines de postes chez Microsoft.
L’automatisation du travail coûtera à n’en point douter leur place à deux nombreux employés. Les robots et autres intelligences artificielles modifieront sensiblement le monde du travail. C’est déjà le cas dans certains secteurs. Aujourd’hui, The Seattle Times et The Guardian rapportent que Microsoft se sépare de plusieurs dizaines d’employés après avoir mis en place un puissant algorithme à base d’intelligence artificielle.
Microsoft se sépare de près d’une centaine de postes aux États-Unis et au Royaume-Uni
50 personnes aux États-Unis, 27 au Royaume-Uni. Ils étaient en charge de sélectionner et rédiger des articles pour la plate-forme MSN. Après le 30 juin, ils n’auront plus de travail, Microsoft ayant décidé de s’en remettre à l’intelligence artificielle pour ce faire. À noter, les employés à plein temps resteront au sein du géant américain. Dans une déclaration faite au Times, Microsoft déclarait « évaluer très régulièrement ses différentes affaires » comme le font la plupart des entreprises et cela s’accompagne parfois d’un « redéploiement ». Ces suppressions de postes ne sont « pas le résultat de la pandémie actuelle ».
parce que le géant met en place un algorithme à base d’intelligence artificielle
Utiliser l’intelligence artificielle pour sélectionner et écrire des articles d’actualité n’a rien de très nouveau. Cela étant dit, l’affaire fait couler de l’encre aujourd’hui dans la mesure où des emplois chez un géant de la tech sont concernés. La question sera désormais de savoir si cette lourde automatisation sera efficace ou non. Une personne directement concernée par ces suppressions faisait part à The Guardian de son inquiétude quant au fait que l’intelligence artificielle puisse ne pas parvenir à respecter « les directives strictes de la ligne éditoriale » de la plate-forme, comme notamment celle visant à retirer les images les plus violentes. Il s’agit là davantage d’un test grandeur nature de l’intelligence artificielle mais celui-ci coûte les places de près d’une centaine d’employés…