Metal Gear Solid 5 a rapporté 179 millions de dollars à Konami dès le jour de son lancement
Le dernier Metal Gear Solid réalisé par Hideo Kojima et son équipe fait beaucoup mieux que trois films à la tête du box-office de 2015 mais n'arrive pas à la cheville du chiffre d'affaires de GTA 5 lors de son lancement en septembre 2013.
Lancé au début du mois de septembre dernier sur PS4, PS3, Xbox One, Xbox 360 et PC, Metal Gear Solid 5 : The Phantom a réalisé, selon un rapport de l’agence Adobe Digital Index (ADI), un chiffre d’affaires de 179 millions de dollars le jour de sa sortie. Si le chiffre n’est pas surprenant en lui même étant donné que la franchise de Konami a un important soutient des fans, l’ADI se permet de comparer ce chiffre avec le box-office cinéma de cette année.
En effet, la production de l’éditeur japonais peut se targuer d’avoir engendré des revenus supérieurs à des films comme Avengers : Age of Ultron (qui est actuellement le meilleur lancement pour un film en 2015 avec 84,5 millions de dollars), Jurassic World (82 millions de dollars) et Fast and Furious 7 qui a totalisé plus de 60 millions de dollars.
Le double du coût de développement de Metal Gear Solid 5
Si les domaines (jeux vidéo et cinéma) ne sont pas les mêmes et qu’il y a évidemment des différences, les recettes pour le premier jour de commercialisation de Metal Gear Solid 5 restent un excellent résultat. Néanmoins, ce nouvel opus de la licence narrant la descente aux enfers de l’emblématique Big Boss ne peut rivaliser avec les 800 millions de dollars de GTA 5.
D’ailleurs, avec un chiffre d’affaires de 179 millions de dollars, on peut aisément dire que le coût de développement de MGS 5 a été rentabilisé avec succès. Il y a quelques mois, le journal économique japonais Nikkei avait annoncé que Metal Gear Solid 5 : The Phantom Pain aurait coûté environ 80 millions de dollars à Konami notamment à cause du moteur graphique Fox Engine qui a demandé énormément de ressources financières pour être au point technologiquement parlant et surtout à l’image de ce que voulait Hideo Kojima.