Deux vétérans de guerre de différentes époques se lient d'amitié autour de la pêche à la mouche dans Mending the Line du réalisateur Joshua Caldwell.
Tl;dr
- Mending the Line est un film centré sur deux anciens combattants.
- Le film dépeint le rétablissement du traumatisme post-guerre grâce à la pêche à la mouche.
- Malgré son réalisme, Mending the Line n’est pas basé sur une histoire vraie.
- Le film est partiellement inspiré par le père du scénariste Stephen Camilo.
Un récit sur la résilience
Dans le film Mending the Line, nous suivons l’histoire de deux anciens combattants de guerre, Ike Fletcher et John Colter, incarnés respectivement par Brian Cox et Sinqua Walls. Ils nouent une amitié autour de leur passion commune pour la pêche à la mouche, une activité qui les aide à surmonter leur traumatisme post-guerre.
Un film basé sur une histoire vraie ?
Mending the Line, avec son récit touchant et ses performances d’acteurs solides, pourrait facilement être pris pour une histoire vraie. Toutefois, malgré le réalisme et l’émotion véhiculés, le film n’est pas basé sur une histoire vraie.
Une inspiration bien réelle
Mending the Line trouve néanmoins ses racines dans la réalité. Il est inspiré des centres de réhabilitation pour anciens combattants qui utilisent la nature pour aider à combattre le trouble de stress post-traumatique. Le scénariste Stephen Camilo a reconnu que ces centres l’ont aidé à faire face à son propre deuil après la perte de son père, un vétéran du Vietnam, décédé des suites d’une exposition à l’Agent Orange.
Un hommage personnel
Camilo a choisi la pêche à la mouche comme élément central de l’histoire en raison de son efficacité à l’aider à surmonter la perte de son père. De cette manière, Mending the Line rend hommage au père de Camilo et à l’impact de son décès sur le scénariste.
On en pense quoi ?
Mending the Line est un beau rappel de l’impact durable de la guerre sur la psyché humaine et de l’importance de la résilience. Le film offre une perspective rafraîchissante sur la guérison et la réintégration dans la société après un traumatisme. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une histoire vraie, l’histoire personnelle de Stephen Camilo donne au film une authenticité émotionnelle qui touche profondément le spectateur.