L’État prépare ses armes contre les drones intrusifs
L’État français serait en train d’étudier plusieurs moyens technologiques qui permettraient de lutter contre les survols de drones
S’ils s’étaient calmés pendant quelques semaines, les survols de sites sensibles par des drones non identifiés ont repris de plus belle ces derniers jours. Le phénomène semble même s’être amplifié puisque c’est parfois une dizaine de drones qui ont été observés simultanément sur plusieurs sites sensibles.
L’État français semble enfin prendre le problème à bras le corps et vient d’annoncer que de nombreux tests allaient être effectués afin d’endiguer le phénomène. De la technologie la plus avancée aux simples canons à eau, petit tour d’horizon de ce que les autorités françaises pourraient mettre en place.
Détection et neutralisation des drones
Selon le journal La Croix, cette phase d’expérimentation passe par le test de deux grands types d’outils de lutte contre les drones d’après un rapport du Service général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) remis au Premier ministre le 30 janvier dernier.
Un système de radar va être testé pour détecter la présence d’engins volants à proximité tout comme des brouilleurs de fréquences qui rendrait l’objet incontrôlable. L’État se penche également sur l’obligation pour les constructeurs de drones de doter ces derniers de dispositions électroniques permettant de leur interdire automatiquement le survol d’une zone « balisée ». Les fabricants ne semblent pas opposés à une telle mesure.
Des canons à eau contre les drones
S’il s’avère impossible de détecter les drones plus en amont, il faudra alors passer à la phase de destruction. Des dispositifs embarquant de puissants lasers seraient à l’étude. Autre mesure moins technologique mais qui pourrait s’avérer diablement efficace, la mise en service de canons à eau qui permettraient « d’abattre » les drones sans risques inconsidérés pour la population.
Reste maintenant à savoir quelles solutions seront adoptées par les autorités compétentes. De notre côté, nous conseillons à l’État le recrutement de fonctionnaires entraîné à devenir des tireurs d’élite au lance-pierre.