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Les raisons derrière le refus de Paramore de signer la chanson de clôture de ce film d’horreur culte

Pop Culture > Films > Horreur
Par Morgan Fromentin,  publié le 29 octobre 2025 à 22h00.
Pop Culture
Jennifer’s Body

Image d'illustration. Jennifer’s BodyFox Atomic / PR-ADN

Le groupe de rock Paramore a refusé une proposition marquante : écrire la chanson de fin d’un film d’horreur devenu culte. Cette décision intrigue les fans et éclaire le rapport du groupe avec l’univers cinématographique.

Tl;dr

  • « Jennifer’s Body » : culte, influence sur la pop culture.
  • Paramore a refusé la BO pour raisons religieuses.
  • Hayley Williams affirme aujourd’hui une vision progressiste.

Un film maudit devenu incontournable

Difficile d’imaginer aujourd’hui que « Jennifer’s Body », à sa sortie en 2009, ait tant divisé la critique. Présenté comme un simple slasher porté par l’aura sulfureuse de Megan Fox, le film cachait en réalité une satire mordante des codes adolescents, héritière de « Heathers », relevée d’un parfum horrifique. La scénariste Diablo Cody et la réalisatrice Karyn Kusama signaient alors une œuvre qui n’allait révéler sa vraie portée qu’avec le temps : public rallié, influence sur la fiction télévisée — pensons aux amitiés toxiques de « Yellowjackets » — et une réhabilitation critique inattendue.

L’étrange histoire du morceau refusé par Paramore

Mais la trajectoire du film recèle un autre secret, musical celui-là. Pour accompagner ses génériques de fin, l’équipe de « Jennifer’s Body » avait approché le groupe Paramore, tout juste auréolé du succès de « Twilight ». Pourtant, malgré une proposition taillée pour eux, ce fut un refus. Lors d’un passage remarqué au « Popcast » du New York Times, la chanteuse Hayley Williams explique ce choix : « J’ai décliné l’offre pour respecter Josh Farro… Il n’acceptait pas que le film soit “démoniaque” à ses yeux. » Ce positionnement fait écho aux racines chrétiennes du groupe, né dans un contexte religieux conservateur au Tennessee.

À défaut d’une chanson originale du groupe, c’est finalement « Violet » de Hole qui clôt le film – hymne explosif sur la violence faite aux femmes et les relations toxiques, aussi tranchant que le scénario lui-même.

Des convictions à vif chez Paramore

Après cette décision, les tensions internes éclatent. Josh Farro, guitariste et cofondateur, quitte le groupe en 2010 non sans fracas et invective publique — il invoque sa foi mais s’attire surtout les foudres des fans pour ses propos controversés sur l’homosexualité. Quant à Hayley Williams ? Elle assume son évolution. Sur scène ou en interview, elle ne cache plus son éloignement des dogmes passés : « Ce sujet ne supporte pas les généralités. »

Voici quelques exemples concrets qui illustrent ce changement :

  • « Brand New Eyes », album-clé de Paramore en 2009, questionne déjà l’éducation religieuse.
  • Puis en solo avec « True Believer », Williams évoque racisme et évangélisme hypocrite à Nashville.

L’après-Jennifer’s Body : vers un art plus engagé ?

Au final, cette anecdote autour de « Jennifer’s Body » illustre un phénomène plus vaste : comment des artistes issus d’horizons conservateurs repensent leur rôle dans une industrie qui bouge avec son époque. Le succès tardif du film rappelle lui aussi qu’une œuvre peut survivre à ses propres malentendus marketing — et que la pop culture n’a pas fini de revisiter ses propres démons.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Un film maudit devenu incontournable
  • L’étrange histoire du morceau refusé par Paramore
  • Des convictions à vif chez Paramore
  • L’après-Jennifer’s Body : vers un art plus engagé ?
En savoir plus
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