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Le personnage imaginé par George Lucas pour Indiana Jones était bien plus séducteur à l’origine

Pop Culture > Films > George Lucas > Indiana Jones
Par Morgan Fromentin,  publié le 2 octobre 2025 à 23h00.
Pop Culture
Indiana Jones Les Aventuriers de l'Arche Perdue

Image d'illustration. Indiana Jones Les Aventuriers de l'Arche PerdueLucasfilm / PR-ADN

Avant de devenir l’aventurier emblématique que l’on connaît, Indiana Jones aurait pu adopter une personnalité bien différente. Les premières idées de George Lucas dessinaient un héros au tempérament beaucoup plus séducteur et volage.

Tl;dr

  • Indy was nearly a womanizing nightclub playboy.
  • Philip Kaufman refonde le personnage d’Indiana Jones.
  • Harrison Ford façonne un héros plus humain et iconique.

Des origines surprenantes pour Indiana Jones

Derrière le célèbre chapeau et le fouet d’Indiana Jones se cache une genèse bien plus complexe qu’on ne l’imagine. Avant de devenir le professeur-archéologue intrépide incarné par Harrison Ford, le personnage a d’abord existé dans la tête de George Lucas. Dès 1973, le créateur de Star Wars rêve d’un héros inspiré par les serials d’aventure des années 1930 produits par RKO. Pourtant, à cette époque, Lucas imagine un protagoniste radicalement différent : un riche séducteur menant une double vie entre l’université et les clubs nocturnes, toujours entouré de blondes sophistiquées. Il faut dire que l’influence de figures telles que James Bond, Harry Steele ou Fred C. Dobbs imprègne déjà fortement la réflexion.

L’apport décisif de Philip Kaufman

Au fil des rencontres et des discussions, notamment avec son ami de longue date Philip Kaufman, Lucas va néanmoins opérer un virage. En 1975, les deux hommes travaillent main dans la main pendant trois semaines. C’est là que Kaufman propose un changement majeur : troquer ce côté « playboy noctambule » contre un aventurier certes charismatique mais nettement moins flamboyant en société. L’idée du MacGuffin — en l’occurrence l’Arche d’alliance — vient également de Kaufman. Selon une critique de Richard Schickel parue dans Time en 1981, c’est bien lui qui a insisté pour rendre Indy moins proche de Bond : exit les nuits en club entouré de femmes fatales, place à un professeur qui mène surtout une double vie entre amphithéâtre et expéditions dangereuses.

Métamorphoses et influences multiples

La métamorphose ne s’arrête pas là. Alors qu’il peaufine son idée, Lucas s’entoure aussi du réalisateur Steven Spielberg, qui contribue à donner au personnage sa dimension cinématographique définitive. Le nom du héros passe ainsi de Smith à Jones sous l’impulsion de Spielberg. Parallèlement, l’artiste Jim Steranko livre des dessins conceptuels musclés, plus proches du stéréotype du héros d’action des années 80 que du résultat final. Le scénariste Lawrence Kasdan réussit quant à lui à relier ces influences disparates dans un scénario fluide.

Une étape clé survient au moment du casting : initialement envisagé pour Tom Selleck, le rôle échoit finalement à Harrison Ford après quelques péripéties. Celui-ci insuffle à Indy une vulnérabilité inattendue, transformant ce qui aurait pu n’être qu’un énième pastiche en une figure emblématique du cinéma populaire.

L’héritage d’un antihéros moderne

Avec le recul, il apparaît évident que ces ajustements successifs ont forgé l’une des icônes majeures du XXe siècle. On pourrait résumer les ingrédients essentiels ayant permis au personnage d’émerger durablement ainsi :

  • Diverses inspirations cinématographiques et littéraires.
  • Réorientation vers un héros plus humain et imparfait.
  • Casting décisif et alchimie collective des créateurs.

Finalement, si Indy avait conservé sa facette trop « bondienne », il n’aurait sans doute jamais connu ce destin mythique…

Le Récap
  • Tl;dr
  • Des origines surprenantes pour Indiana Jones
  • L’apport décisif de Philip Kaufman
  • Métamorphoses et influences multiples
  • L’héritage d’un antihéros moderne
En savoir plus
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