La vraie cause de la gêne de Tori Spelling lors des séances photo de Scream 2

Image d'illustration. ScreamWoods Entertainment / PR-ADN
Tori Spelling a récemment évoqué son malaise concernant sa participation aux séances photo du film Scream 2, expliquant avec sincérité la raison modeste qui l’a poussée à éprouver de la gêne face à cette exposition médiatique.
Tl;dr
- Le marketing de « Scream » aime tromper les spectateurs.
- Tori Spelling s’est retrouvée en couverture par hasard.
- Les bandes-annonces contiennent souvent des scènes inventées.
Trompe-l’œil et cinéma : l’art du marketing chez « Scream »
Depuis ses débuts, la saga « Scream » cultive une réputation singulière : celle d’user sans complexe de stratégies publicitaires délibérément trompeuses. Il suffit de se remémorer le lancement du tout premier opus, qui misait tout sur la présence de Drew Barrymore pour finalement bouleverser les attentes dès la première séquence. Ce choix osé s’est imposé comme une marque de fabrique, et aujourd’hui encore, chaque nouveau film semble redoubler d’inventivité pour embrouiller le public.
L’ironie Tori Spelling, ou quand la fiction rejoint la réalité
Un autre exemple mémorable concerne le passage remarqué de Tori Spelling dans « Scream 2 ». Dans le premier volet, l’héroïne Sidney plaisantait en déclarant que Tori Spelling pourrait jouer son rôle dans un film fictif sur sa vie – un clin d’œil qui deviendra réalité dans la suite. L’actrice apparaît alors dans une scène où elle rejoue, façon parodie, un moment-clé du scénario initial. Mais ce caméo prend une tournure inattendue : bien qu’elle ne partage aucune scène avec les acteurs principaux, Tori Spelling s’est retrouvée propulsée au centre de l’attention lors de la promotion. Un sentiment mitigé pour l’intéressée, comme elle l’a confié à People en 2025 : « Ils méritaient d’être en couverture… et c’est moi qu’on a mise devant. »
Bande-annonce trompeuse : une habitude bien ancrée
Cette tradition du leurre s’est poursuivie jusque dans les dernières productions. Prenons la bande-annonce du récent « Scream VI », par exemple : on y voit Ghostface fondre sur Mindy alors qu’elle franchit une échelle entre deux appartements. Pourtant, cette scène n’existe tout simplement pas dans le film ! Difficile d’imaginer qu’il s’agisse d’une séquence coupée tant le scénario joue précisément sur le suspense autour d’un autre personnage.
Voici ce que l’on constate régulièrement avec « Scream » :
- Mise en avant de stars qui disparaissent très vite.
- Bandes-annonces contenant des scènes entièrement fictives.
- Coup de projecteur publicitaire sur des rôles secondaires.
L’effet miroir d’une franchise culte
Finalement, ces faux-semblants contribuent au charme grinçant de la saga – et renforcent même sa capacité à surprendre sans relâche les spectateurs aguerris. Avec une pointe d’autodérision et beaucoup d’audace marketing, « Scream » continue d’entretenir sa légende… quitte à rendre un peu nerveux ceux et celles qui s’aventurent sous les projecteurs sans vraiment s’y attendre.