Le James Webb Space Telescope, remplaçant de Hubble, est prêt
Le James Webb Space Telescope, le plus grand télescope spatial jamais assemblé, est prêt à remplacer Hubble. Son lancement est prévu pour 2018.
Un peu plus tôt dans la semaine, la Nasa a en effet annoncé que le Télescope spatial James Webb était entièrement assemblé. Dans 2 ans il sera lancé pour remplacer Hubble, qui est en fonctionnement depuis 26 ans. Les concepteurs vont maintenant procéder à des tests pour vérifier si le nouvel instrument est bien prêt pour sa mission.
La construction du James Webb Space Telescope est terminée
Le télescope spatial plus grand et plus puissant jamais construit, le James Webb, est désormais totalement assemblé a annoncé la Nasa cette semaine. « Aujourd’hui, nous célébrons le fait que notre télescope est terminé. Et nous allons démontrer qu’il fonctionne. Nous avons accompli deux décennies d’innovation et de travail acharné, et voici le résultat : nous ouvrons un tout nouveau territoire d’astronomie. », déclarait ainsi l’astrophysicien John Mather, un des responsables de la construction du télescope, lors de l’annonce officielle qui s’est déroulée le 2 novembre.
L’instrument, 7 fois plus grand que Hubble, va devoir subir une série de tests pour vérifier si le miroir, notamment, est capable de résister au lancement, la phase la plus critique. Avec le télescope James Webb, les scientifiques n’ont pas le droit à l’erreur, il sera impossible d’envoyer une mission de maintenance en cas de besoin, l’engin sera placé en orbite à 1,5 million de kilomètres de la Terre. « Les leçons que nous avons tirées d’Hubble sont que vous devez toujours mesurer au moins deux fois. Et si vous n’obtenez pas la même réponse, vous feriez mieux de comprendre pourquoi ! » expliquait John Mather.
A la découverte des confins de l’Univers
Le télescope James Webb est si puissant qu’il pourrait repérer un bourdon sur la lune par la chaleur qu’il émet. Grâce à cet instrument, les scientifiques vont pouvoir scruter les confins de l’Univers et remonter à plus de 13,5 milliards d’années-lumière. Son exploitation devrait durer de 5 à 10 ans.