Il y a neuf ans, Tom Cruise dévoilait une bande-annonce ratée, seul atout de la saga

Il y a neuf ans, Tom Cruise dévoilait une bande-annonce défectueuse qui, contre toute attente, s’est imposée comme le seul élément véritablement marquant d’une franchise pourtant populaire, marquant ainsi les esprits bien plus que les films eux-mêmes.

L’ambition contrariée de Universal Studios

Lorsque Universal Studios s’est lancé en 2017 dans la relance de ses célèbres monstres via le projet ambitieux baptisé Dark Universe, les attentes étaient colossales. L’idée ? Redonner vie à des icônes du cinéma comme la momie, le loup-garou ou encore Dracula. Mais la franchise, censée rivaliser avec les univers partagés concurrents, s’est vite heurtée à une série d’échecs retentissants. Après un démarrage déjà mal engagé avec The Wolfman en 2010, puis un timide Dracula Untold, tout reposait sur les épaules du très attendu La Momie, porté par l’infatigable Tom Cruise.

L’erreur technique qui fait basculer le récit

Quelques mois avant la sortie du film, un événement inattendu survient : une version IMAX de la bande-annonce, privée de ses effets sonores et de sa musique, fuite sur Internet. Ne subsistaient alors que quelques dialogues désincarnés et, surtout, les hurlements puissants – presque surréalistes – de Tom Cruise. Cette erreur technique aurait pu passer inaperçue. Au contraire, elle va signer l’arrêt de mort médiatique du projet : impossible pour le long-métrage de rivaliser avec la viralité de cette séquence absurde.

Mème viral : Tom Cruise crie partout… sauf dans son film

Sur la toile, l’extrait devient instantanément un phénomène. Les internautes détournent massivement ces cris emblématiques en les superposant à des scènes mythiques du cinéma : du final tragique de Darth Vader dans « Revenge of the Sith », au Superman désemparé après avoir tué Zod dans « Man of Steel », jusqu’au match de volley emblématique dans « Top Gun ». Une ironie grinçante surgit : tandis que la superproduction sombre dans l’oubli collectif, ce sont finalement les éclats vocaux involontaires de Cruise qui traversent le temps et cristallisent l’échec d’une franchise.

Pour mieux saisir pourquoi ce moment est resté gravé dans la culture web :

• L’effet mème a éclipsé tout espoir commercial du film.
• L’association fortuite entre star internationale et maladresse technique reste rare.
• Cet épisode illustre comment une simple bévue peut renverser toute stratégie marketing.

L’héritage paradoxal d’un naufrage cinématographique

Ironie suprême : bien plus que l’intrigue ou les effets spéciaux du blockbuster avorté, ce sont désormais les hurlements éperdus – et involontaires – d’un acteur superstar qui résument à eux seuls l’échec d’une tentative ambitieuse de reboot hollywoodien. Comme quoi, à Hollywood aussi, il n’y a parfois qu’un pas entre le triomphe et le ridicule.