Il y a 9 ans, un pilote de série SF exceptionnel voyait le jour — sa suite aurait mérité mieux

Image d'illustration. WestworldHBO / PR-ADN
Il y a neuf ans jour pour jour, un pilote de série de science-fiction marquant voyait le jour, suscitant l’enthousiasme des amateurs du genre. Malgré ses qualités reconnues, la suite de ce programme n’a pas été à la hauteur des attentes.
Tl;dr
- Le pilote de Westworld a marqué la science-fiction TV.
- La série n’a jamais retrouvé l’impact de ses débuts.
- Un visionnage incontournable pour tout fan de Sci-Fi.
Un lancement fulgurant pour Westworld
Il y a près de neuf ans, un dimanche soir sur la chaîne câblée HBO, les spectateurs découvraient ce qui devait être le prochain phénomène de la science-fiction à la télévision : Westworld. Inspiré du film éponyme sorti en 1973, le show ouvrait les portes d’un parc futuriste à thème western, où des « hosts » — comprenez des robots ultraréalistes — partageaient l’espace avec des visiteurs fortunés venus assouvir toutes leurs envies. Le premier épisode, dont le budget atteignait les 25 millions de dollars, imposait instantanément son univers avec ambition et audace.
L’art du pilote : immersion immédiate et promesse d’infini
Dès les premières minutes, le spectateur était happé par une atmosphère singulière. La série n’hésitait pas à questionner frontalement notre perception du réel, promettant dès l’introduction des « possibilités infinies ». Difficile de rester indifférent devant ces paysages époustouflants ou ces séquences nerveuses accompagnées d’un orchestre réinterprétant « Paint it Black » des The Rolling Stones. Plus qu’une simple mise en place, le pilote alignait révélations et mystères, distillant çà et là des indices sur l’ampleur du récit à venir. La figure énigmatique du Man in Black incarnait déjà ce jeu de piste : lui aussi cherchait un « niveau plus profond », invitant les téléspectateurs à s’engager dans cette quête.
Une promesse difficile à tenir sur la durée
Cependant, maintenir un tel niveau d’exigence s’est avéré complexe. Si la première saison de Westworld est restée captivante — notamment lors d’un final salué comme l’un des meilleurs épisodes SF récents — le reste de la série s’est progressivement essoufflé. Les auteurs ont voulu constamment déjouer les attentes du public, rendant parfois l’intrigue inutilement complexe. Malgré tout, certains éléments restaient appréciables même dans les saisons ultérieures plus critiquées. Le sort réservé au show — annulé avant une cinquième saison pourtant prévue puis retiré du catalogue HBO Max — laisse un goût amer.
Voici, par ailleurs, quelques autres pilotes marquants du genre pour compléter votre panorama :
- Battlestar Galactica – « 33 »
- Farscape – « Premiere »
- Lost – « Pilot: Part 1 & 2 »
- Orphan Black – « Natural Selection »
- Stargate SG-1 – « Children of the Gods »
L’héritage d’un pilote exceptionnel
Malgré ses défauts ultérieurs, difficile de minimiser l’impact du pilote de Westworld. À ce jour, il demeure une référence incontournable pour quiconque s’intéresse à la science-fiction télévisuelle et aux séries capables de fasciner dès leur première heure. Une expérience qui mérite indéniablement d’être (re)découverte.