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Frankenweenie : un court-métrage trop audacieux pour Disney

Pop Culture > Films > Disney > Anime
Par Jordan Servan,  publié le 22 octobre 2025 à 8h00.
Pop Culture
Frankenweenie

Image d'illustration. FrankenweenieDisney / PR-ADN

En 1984, Frankenweenie vaut à Tim Burton un licenciement brutal : jugé trop sombre et coûteux, le film est écarté des écrans au profit d’un cartoon plus « familial ».

Tl;dr

  • « Frankenweenie » a causé le licenciement de Tim Burton.
  • Le court-métrage illustre le style gothique et macabre de Burton.
  • Disponible en version restaurée sur Disney+.

Un chef-d’œuvre mal-aimé chez Disney

Difficile d’évoquer le cinéma américain sans penser à l’empreinte inimitable de Tim Burton. Dès ses débuts, le cinéaste façonne un univers singulier, où les marginaux et monstres prennent vie dans des récits oscillant entre humour noir et tendresse. Pourtant, peu savent que l’un de ses tout premiers travaux pour Disney, le court-métrage Frankenweenie, fut à l’origine d’une rupture brutale avec le studio.

L’ombre du licenciement : une histoire mouvementée

En 1984, alors que Frankenweenie devait accompagner la ressortie en salles de Pinocchio, la direction de Disney, jugeant l’œuvre trop effrayante pour les enfants, opte finalement pour un cartoon de Pluto. La sentence ne tarde pas : Tim Burton est remercié, accusé d’avoir gaspillé les ressources du studio pour ce projet jugé inadéquat. L’ironie veut que ce même film préfigure tout ce qui fera la renommée future du réalisateur : son goût affirmé pour le gothique, son humour étrange et cette manière unique de transformer des récits classiques – ici celui du Frankenweenie de Mary Shelley – en histoires touchantes sur l’enfance et la différence.

L’essence burtonienne déjà à l’œuvre

Co-écrit avec Leonard Ripps, Frankenweenie revisite l’histoire du jeune Victor Frankenstein, passionné par le cinéma fantastique et dévasté par la mort accidentelle de son chien Sparky. Armé d’une imagination débordante – et stimulé par un cours de sciences sur la réanimation –, il tente de ramener Sparky à la vie grâce à un orage digne des grands classiques hollywoodiens. Cette initiative bouleverse la banlieue résidentielle stylisée typique du réalisateur : on y décèle déjà toute sa fascination pour l’expressionnisme gothique.

L’ambiance du film est portée par des prestations touchantes : Shelley Duvall et Daniel Stern incarnent les parents attentifs de Victor tandis que l’on croise une toute jeune Sofia Coppola. Premier jalon d’une œuvre obsédée par les marginaux, ce court-métrage marque aussi une filiation directe vers les grands succès ultérieurs – sans Frankenweenie, point de Pee Wee’s Big Adventure, ni peut-être même d’Edward aux mains d’argent.

  • L’humour macabre côtoie la nostalgie enfantine.
  • L’influence des vieux films d’horreur se fait sentir partout.
  • L’humanisme traverse une esthétique résolument sombre.

L’héritage retrouvé… et une version longue plus tiède ?

Avec le temps, justice sera faite : après le succès retentissant de Beetlejuice et Batman, Disney sortira enfin Frankenweenie en VHS — certes édulcoré — avant que la version intégrale ne soit restaurée puis proposée aujourd’hui sur Disney+. Curieusement, lorsque Burton réalisera des décennies plus tard un remake long-métrage en stop-motion, il peinera à retrouver l’intensité émotionnelle du format original. Plus ambitieux visuellement mais moins poignant narrativement, ce retour aux sources n’efface rien : c’est bien ce premier court-métrage subversif qui cristallise toute la magie ténébreuse propre au réalisateur.

À redécouvrir sans hésiter pour saisir tout ce qu’un simple film jugé trop sombre a pu déclencher dans l’histoire récente du cinéma fantastique.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Un chef-d’œuvre mal-aimé chez Disney
  • L’ombre du licenciement : une histoire mouvementée
  • L’essence burtonienne déjà à l’œuvre
  • L’héritage retrouvé… et une version longue plus tiède ?
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