Robert Englund s’est battu avec Wes Craven pour préserver un élément emblématique de Freddy Krueger

Image d'illustration. A Nightmare on Elm StreetNew Line Cinema / PR-ADN
Lors du tournage d’un des volets de la saga Freddy, Robert Englund s’est opposé à Wes Craven afin de préserver un élément emblématique du personnage de Freddy Krueger, marquant ainsi son attachement à l’icône du cinéma d’horreur.
Tl;dr
- Le chapeau de Freddy Krueger a pratiquement disparu du film.
- Robert Englund s’est battu pour garder le fédora emblématique.
- L’accessoire joue un rôle clé dans le scénario.
Un accessoire au cœur du mythe Freddy Krueger
Peu de figures du cinéma d’horreur sont aussi reconnaissables que Freddy Krueger. Ce personnage, né sous la direction de Wes Craven dans « A Nightmare on Elm Street » en 1984, doit autant à son histoire macabre qu’à son apparence troublante : un visage brûlé, un gant aux lames acérées et ce fameux chapeau. Pourtant, ce dernier a failli ne jamais figurer à l’écran.
Les débats autour du chapeau iconique
Si l’on en croit les confidences de Robert Englund, l’acteur derrière le monstre, le sort du fédora s’est joué lors des discussions avec le producteur de New Line Cinema, Robert Shea, et le réalisateur. La casquette aurait pu être sacrifiée pour des raisons purement esthétiques. Pourtant, Englund insiste : c’est précisément dans l’ombre, grâce à ce chapeau, que la silhouette de Freddy prenait toute sa dimension. Il se souvient avoir dû convaincre ses interlocuteurs par une démonstration, insistant sur la force évocatrice du geste – ôter le chapeau pour révéler la tête calcinée du tueur.
L’importance scénaristique de l’accessoire
Au-delà de la simple apparence, le chapeau trouve un rôle inattendu dans le récit. À mi-parcours du film, Nancy – incarnée par Heather Langenkamp – lutte contre Freddy durant une séance à la clinique du sommeil. Lorsqu’elle se réveille, elle ramène avec elle le chapeau arraché au monstre depuis son cauchemar. La scène intrigue : comment un objet issu d’un rêve peut-il franchir cette frontière ? Ici, le fédora n’est plus seulement un détail vestimentaire ; il devient une preuve tangible et inquiétante du pouvoir surnaturel de Freddy.
Un symbole devenu indissociable de la franchise
Difficile désormais d’imaginer Freddy sans ce couvre-chef usé qui parachève sa panoplie morbide. Comme en témoigne Langenkamp elle-même, la vision d’Englund habillé ainsi sur le plateau a cristallisé la terreur qu’allait susciter « Nightmare ». Finalement, ce sont ces choix – parfois débattus jusqu’à la dernière minute – qui forgent les mythes durables.
Voici les éléments majeurs qui contribuent à faire du fédora bien plus qu’un simple accessoire :
- Signe distinctif : Silhouette immédiatement reconnaissable.
- Pouvoir scénaristique : Passage entre rêve et réalité.
- Mise en scène : Accentue l’aura menaçante de Freddy.
Ce petit détail sauvé in extremis aura traversé quatre décennies et marqué toute une génération d’amateurs d’horreur.