Douze ans plus tard, un acteur de Star Trek dévoile sa gaffe la plus drôle sur la suite polémique

Image d'illustration. Star Trek Into DarknessBad Robot Productions / PR-ADN
Douze ans après la sortie de la suite la plus controversée de la franchise Star Trek, l’un des acteurs principaux revient sur un moment marquant : il partage avec humour ce qu’il considère comme sa plus grande erreur lors du tournage.
Tl;dr
- Prank mémorable sur le tournage de Star Trek Into Darkness.
- Benedict Cumberbatch a cru à la « Neutron Cream ».
- L’alchimie du casting reste un atout fort du film.
Une plaisanterie devenue culte sur le plateau de Star Trek
Il arrive que les souvenirs les plus marquants d’un tournage ne proviennent pas du scénario, mais bien de ces instants de complicité partagée entre acteurs. Sur le plateau de Star Trek Into Darkness, la désormais célèbre farce de la « Neutron Cream » orchestrée par Simon Pegg s’impose aujourd’hui comme l’un des moments les plus savoureux de cette aventure cinématographique.
Alors que le film, réalisé par JJ Abrams, divise encore une partie des fans pour sa relecture très libre de l’iconique « The Wrath of Khan », l’ambiance en coulisses semblait loin de toute tension. Il y a quelques jours, au détour d’une session « Ask Me Anything » sur Reddit, Benedict Cumberbatch est revenu avec humour sur ce qu’il considère comme sa plus grosse bévue professionnelle. La star britannique, interprète du redoutable Khan Noonien Singh, a ainsi avoué avoir pris très au sérieux une histoire totalement inventée autour d’une prétendue crème protectrice contre une soi-disant « neutron radiation ».
L’humour s’invite dans la science-fiction hollywoodienne
La scène se déroule lors du tournage au cœur du prestigieux laboratoire Lawrence Livermore National Laboratory, à la National Ignition Facility. Sous l’œil complice d’une équipe technique hilare, plusieurs acteurs – dont Zachary Quinto, Zoe Saldana, et Karl Urban – se sont laissés convaincre d’appliquer consciencieusement cette fausse crème miracle sur leur visage, sur recommandation (très sérieuse) de leur camarade Pegg. L’épisode est devenu un petit classique : certains membres de l’équipe allaient même jusqu’à suggérer qu’il fallait sauter sur place pour « contrer les ions »… Dans la liste des blagues mémorables ayant circulé dans l’industrie du cinéma, celle-ci occupe indéniablement une place à part.
Cumberbatch et ses gaffes cultes : entre autodérision et bonne humeur
Benedict Cumberbatch, qui campe dans le film un antagoniste glacial et implacable, n’a visiblement pas échappé à la légèreté ambiante. Avec un naturel désarmant, il reconnaît régulièrement confondre noms de personnages et prénoms d’acteurs pendant les prises – ce qui suscite parfois des fous rires salvateurs. Plus encore, il assume avec humour sa célèbre incapacité à prononcer correctement le mot « penguin » dans un documentaire animalier, lapsus devenu viral.
L’esprit d’équipe, force durable du film malgré les polémiques
Au-delà des débats suscités par le choix d’un acteur britannique pour incarner un personnage aussi emblématique que Khan ou par les réinterprétations du mythe original, c’est bien cette alchimie particulière entre comédiens qui continue d’attirer la sympathie du public. Les films issus de la chronologie dite « Kelvin » ne connaîtront peut-être pas de suite immédiate – la prochaine réalisation étant confiée à Jonathan Goldstein et John Francis Daley avec une nouvelle équipe –, mais ces anecdotes témoignent durablement du capital sympathie des anciens. En somme : là où il y a eu rire partagé, il reste toujours une place pour la nostalgie et l’attachement collectif.