Baidu termine son propre ordinateur pour les véhicules autonomes
La conduite autonome est assurément l'avenir de l'industrie automobile. Un avenir qui fait de l’œil à nombre de géants de la tech. Google, évidemment, mais aussi Apple, sans oublier les géants chinois. Comme Baidu, qui vient justement de terminer son ordinateur.
Baidu est un géant de la tech. Pas (encore) au même titre que les Google ou Apple, certes, mais l’entreprise chinoise ne recule devant rien. Ses activités sont aujourd’hui très diversifiées, ses investissements colossaux, et les technologies de l’intelligence artificielle, de la vision par ordinateur et de la conduite autonome ne lui sont pas du tout étrangères.
Baidu a finalisé son ordinateur de conduite autonome
Baidu s’apprête ainsi à passer une étape supplémentaire importante dans la course aux voitures autonomes. Le géant chinois révèle aujourd’hui que son Apollo Computing Unit (ACU), ordinateur de conduite autonome, le « premier au monde à être prêt pour une production de masse » selon ses dires, est prêt pour une utilisation dans les rues. Au premier regard, cet ordinateur n’est qu’une boîte des plus classiques mais celle-ci peut gérer d’énormes quantités de données provenant de 5 caméras pas moins de 12 radars à ultrasons. Côté hardware, elle utilise notamment des processeurs Xilinx et des microcontrôleurs du constructeur Infineon.
L’Apollo Computing Unit va être déployé dans un service de valet autonome
Et l’on pourra voir cet ACU assez rapidement à l’œuvre dans la mesure où il propulsera le Apollo Valet Parking, fruit d’une collaboration avec WM Moter, un service de valet sans chauffeur. Le lancement est prévu pour le second semestre 2020. Voilà qui devrait être très utile dans ce contexte difficile de pandémie de Covid-19 où personne n’aimerait qu’un inconnu s’invite dans sa voiture.
Baidu n’est pas le seul à travailler sur des ordinateurs pour les voitures autonomes. NVIDIA a noué des partenariats avec GM, Toyota et d’autres pour se positionner sur le marché. Cela étant dit, le géant chinois pourrait être le premier à faire plonger sa plate-forme dans le grand du monde réel (même si c’est de manière assez limitée). Cela devrait donner un coup de fouet à la concurrence et qui sait, peut-être faire accélérer la date à laquelle nous aurons nous aussi notre propre voiture autonome.