Apple a un contrôle très ferme sur l’image de sa marque selon le réalisateur Rian Johnson
L'homme derrière À couteaux tirés et Star Wars VIII : Les Derniers Jedi décrit un fait bien connu dans le cinéma, mais peu ailleurs, dans un interview donnée à Vanity Fair.
Le contrôle de l’image d’une entreprise est aujourd’hui essentiel, les nouvelles circulant plus vite qu’avant grâce à Internet et particulièrement aux réseaux sociaux grâce auxquels elles se répandent comme une traînée de poudre. Ce n’est pas pour rien que toutes les entreprises se sont doté de chargés de communication, qui gèrent aussi bien l’image de la société que les crises auxquelles elle peut être confronté. Le réalisateur Rian Johnson, à qui l’on doit l’écriture et la réalisation de Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi ainsi que le thriller très plébiscité À couteaux tirés (Knives Out) a été invité par Vanity Fair à revenir sur sa dernière œuvre plus en détails. Sur un grand écran tactile sous ses yeux, il raconte ainsi son processus de réalisation, ce qu’il apprécie chez ses acteurs, son équipe, et ne manque pas de mentionner un fait bien connu dans le 7ème art et à la télévision.
Un contrôle strict de son image
Selon son témoignage, Apple fait si attention à son image qu’il est impossible pour les films de montrer un méchant équipé des smartphones de la marque. L’entreprise à la pomme croquée laisse les personnages dans le camp du bien utiliser des iPhone, mais cela est prohibé pour les vils antagonistes. Johnson nous signale qu’il est ainsi facile de déduire dans un polar ou un film à suspense qui est le vrai « méchant ». Dans la scène commentée par le réalisateur, on peut donc en déduire que le personnage de Linda Drysdale incarnée par Jamie Lee Curtis n’a rien manigancé derrière le dos des autres.
Une pratique qui remonte
Rian Johnson a toujours fait part de sa volonté de réaliser une suite à Knives Out. Avec un budget de 40 millions de dollars et 294 millions de recettes, Lionsgate l’a invité à retenter l’aventure, et un projet de second film a été officiellement lancé. The Verge, qui a repéré l’interview, note qu’en 2002 déjà le site Wired relevait que les gentils de la série 24 Heures chrono utilisent des Mac, alors que les méchants utilisent des ordinateurs sous Windows. Une pratique qui n’est donc pas nouvelle.