Anaconda : du frisson à la rigolade pour le reboot de Noël

Image d'illustration. AnacondaSony / PR-ADN
Le serpent géant pourrait surprendre le public et répliquer le succès inattendu de Jumanji.
Tl;dr
- Sony relance Anaconda sous forme de comédie déjantée, avec Jack Black, Paul Rudd et Steve Zahn, loin de l’horreur originale.
- Le film joue sur l’autodérision et l’humour référencé, rappelant des remakes amateurs de classiques par des amis.
- Sortie prévue à Noël, face à des blockbusters comme Avatar: Fire and Ash, mais Sony espère un succès surprise à la Jumanji.
De l’humour pour relancer Anaconda
C’est un pari audacieux que tente aujourd’hui Sony Pictures Entertainment. Après avoir multiplié les succès dans le genre de l’horreur, le studio s’attaque à un monument des années 1990 : Anaconda. Mais attention, loin d’une énième relecture anxiogène, ce nouveau film s’annonce comme une véritable comédie, portée par un casting aussi surprenant qu’enthousiasmant.
Un reboot qui ne se prend pas au sérieux
Oubliez les serpents géants pris au sérieux : la bande-annonce dévoilée récemment laisse planer peu de doute sur le ton adopté. En tête d’affiche, on retrouve l’irrésistible duo composé de Jack Black et Paul Rudd, accompagnés de Steve Zahn. Leur mission ? Réaliser, entre amis, leur rêve d’enfance : tourner leur propre version déjantée du film culte. Un clin d’œil évident à ces bandes de copains qui, gamins, filment chez eux des remakes plan-par-plan de leurs classiques préférés — ici, place à la dérision assumée.
Loin de ses origines horrifiques, cette nouvelle version mise tout sur l’autodérision et l’humour référencé. Sur les réseaux sociaux, les réactions oscillent entre perplexité et enthousiasme : « Cela ressemble à une comédie décalée des années 2000. J’adore ! » peut-on lire sous la vidéo du trailer. Un autre fan résume bien la surprise générale : « C’est « Tonnerre sous les tropiques », mais avec un serpent géant. »
Une fenêtre de sortie risquée
Reste que Sony prend un risque considérable avec la date choisie : le film arrivera en salles le jour de Noël. Une période traditionnellement dominée par des blockbusters familiaux ou des œuvres estampillées Oscars. Ce calendrier n’a cependant pas empêché certains films de tirer leur épingle du jeu par le passé.
Mais la vraie difficulté vient peut-être d’ailleurs. Cette année-là, Anaconda devra affronter deux poids lourds, à savoir Avatar: Fire and Ash, le nouvel opus très attendu du mastodonte signé James Cameron, et The Housemaid, un thriller psychologique emmené par Sydney Sweeney.
Ces deux sorties précéderont même le film de six jours — un handicap certain pour attirer le public vers une proposition aussi atypique.
L’espoir d’un nouveau Jumanji ?
Pourtant, rien n’est jamais joué d’avance. On se souvient qu’en 2017, contre toute attente, Sony avait réussi à transformer son Jumanji: Welcome to the Jungle, sorti face au raz-de-marée Star Wars, en triomphe mondial (plus de 961 millions de dollars récoltés). Alors, même si l’histoire ne se répète jamais exactement pareil… Qui sait ? Le serpent pourrait bien mordre là où personne ne l’attendait.