#OpPs : Anonymous s’attaque au site du Parti Socialiste
Le site internet du PS subit de grosses perturbations depuis ce matin à cause de l'opération #OpPs des Anonymous.
Après les attentats du 13 novembre, le groupe Anonymous avait posté un communiqué dans lequel il annonçait qu’il mettrait tout en œuvre pour aider à la traque des terroristes de Daesh avec une mémorable “journée du troll”.
Un peu plus de deux mois plus tard, le groupe de hackers fait à nouveau parler de lui, mais cette fois, c’est au monde politique français qu’il s’attaque. Dans une vidéo postée sur YouTube, les « Anon’s » ont déclaré que l’action #OpPs était en cours contre le site du Parti socialiste pour protester notamment contre l’état d’urgence.
Les Anonymous attaquent le PS
Le message vidéo, d’une durée de deux minutes, est plutôt clair et reprend bien évidemment les codes esthétiques bien connus du groupe de hackers l’exception prêt que c’est une femme qui enfile le masque de Guy Fawkes cette fois.
« L’état d’urgence dans lequel le pays a été mis par le gouvernement de François Hollande commet des abus, nous entendons par là des assignations à résidence, perquisitions et arrestations non fondées, et cela même quand ce sont des opposants écologistes au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, eux qui n’ont rien à voir avec les terroristes pour lesquels cet état d’urgence a été créé. »
Le PS se sert du terrorisme comme excuse
Les Anonymous s’élèvent également « contre l’atteinte à la vie privée que pratique l’État français à l’égard de ses citoyens » qui utiliserait le terrorisme comme « excuse pour nous tromper, pour mieux nous surveiller, nous endormir et nous contrôler ». Anonymous se défend de faire de la politique en précisant « Nous visons uniquement le site du Parti socialiste, car il est le parti du dictateur Hollande. » La menace a très rapidement été mise à exécution puisque le site du PS a connu de grosses difficultés tout au long de la journée, subissant à n’en pas douter une attaque DDos d’envergure.
Le parti de la majorité a tenu à réagir par la voix de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, qui sur son compte Twitter estime que les dictateurs sont ceux qui portent atteinte au droit d’expression des partis.
https://twitter.com/jccambadelis/status/691920698281955329?ref_src=twsrc%5Etfw