Une nouvelle étude établit un lien entre cancers et smartphones
Selon une étude américaine du "National Toxicology Program", les ondes électromagnétiques émises par nos smartphones notamment seraient bien à l'origine de cancers.
Les chercheurs du National Toxicology Program (NTP) américain ont pu établir un lien entre l’exposition aux ondes émises par les téléphones portables et l’apparition de cancers. Les résultats de l’étude ne sont à l’heure actuelle que partiels mais ils relancent le débat sur la toxicité ou non des ondes électromagnétiques sur les humains.
Les ondes des téléphones portables causeraient des cancers
Les chercheurs américains ont effectué leurs tests sur des rats. 90 rats ont été soumis à des niveaux de radiation différents, allant de 1,5 Watt par kilogramme à 6 Watts par kilogramme et ce à partir du moment où ils n’étaient qu’au stade de fœtus et pendant toute leur vie soit 2 ans, dans un laboratoire. Pendant 18 heures par jour et 7 jours par semaine, les rongeurs ont subi des périodes de 10 minutes d’exposition aux ondes suivies de périodes de non exposition de même durée.
Au final, le risque de cancers était plus élevé sur les rats ayant reçu les rayonnements contrairement à ceux du groupe témoin, n’ayant pas été exposé, qui étaient plus sains. Entre 1,1% et 3,3% des rats soumis à ce traitement, la plupart étant des mâles, présentaient 2 types de tumeurs rares, le gliome du cerveau et le schwannome du cœur.
Des résultats encore incomplets
Cette étude démontre bien qu’une exposition prolongée aux ondes des téléphones portables entraine l’apparition de cancers avancent les chercheurs. Cependant ils sont incapables d’expliquer pourquoi les femelles sont épargnées. Ces résultats ne sont toutefois que partiels, d’autres sont attendus d’ici quelques mois. Une fois complète, cette étude apportera des détails selon les niveaux de rayonnements subits par les rongeurs.
Bien qu’il soit trop tôt pour conclure que les résultats obtenus avec les rats s’appliquent également aux humains, ils devraient suffire pour que “les pouvoirs publics investissent plus, sans attendre, dans la recherche scientifique sur les impacts sanitaires de ces technologies” avertissent les chercheurs.