Hewlett Packard Enterprise souhaite vendre sa division Logiciels
Hewlett Packard Enterprise n’en finit plus de céder des activités. Alors qu’il y a un an elle vendait ses divisions PC et Print, la société serait en train de chercher preneur pour sa division Logiciels.
Selon plusieurs médias américains et l’agence Reuters, Hewlett Packard Enterprise (HPE), le groupe issu de la scission du géant américain HP, chercherait à vendre sa division Logiciels. Plusieurs fonds d’investissement seraient intéressés dont Thomas Bravo. Cette activité serait valorisée entre 8 et 10 milliards de dollars.
L’activité logiciels de Hewlett Packard Enterprise serait à vendre
Après avoir vendu les branches Impression et PC personnels, Hewlett Packard Enterprise se serait montrée intéressée pour céder sa division Logiciels, une activité qui ne pèse pas bien lourd dans le chiffre d’affaires de la société. La cession de cette branche permettrait à l’entreprise de recentrer ses activités dans les services Cloud, les serveurs, les datacenters et le stockage.
La majeure partie des actifs de cette branche viennent de rachats d’entreprises telles que Mercury Interactive, Verity ou encore Autonomy. Le rachat de cette dernière société, pour une valeur de plus de 10 milliards de dollars, était intervenu en 2011 alors que Leo Apotheker était à la tête de HP. Un montant qui fait d’ailleurs polémique, l’entreprise aurait falsifié ses comptes pour surestimer la valorisation. L’affaire est actuellement entre les mains de la justice mais elle aurait eu un fort impact sur les actifs de HP.
Le fonds d’investissement Thomas Bravo serait en négociation avec HP
La division Logiciels de HPE ne représente qu’une petite proportion du chiffre d’affaires de la société. Au deuxième trimestre 2016, elle aurait généré 774 millions de dollars sur un chiffre d’affaires globale de 12,7 milliards de dollars. En outre, en 3 ans, les ventes ont connu un recul de 10% (3,6 milliards de dollars en 2015).
Selon Reuters, le fonds d’investissement Thomas Bravo serait en bonne place pour remporter les négociations, il aurait fait une offre de 7,5 milliards de dollars alors que HPE souhaiterait en tirer entre 8 et 10 milliards. Ce fonds n’en serait pas à son premier rachat dans le domaine de la technologie. Il avait acquis Compuware, spécialiste dans les logiciels en 2014 ainsi que Riverbed, une société spécialisée dans l’optimisation des réseaux, la même année. Plus récemment il avait racheté Qlik, une société également spécialisée dans les logiciels.