Le gouvernement crée 2 comptes de réseaux sociaux contre le djihadisme
Face à la propagande des organisations terroristes le gouvernement vient de créer 2 nouveaux comptes sur Facebook et Twitter pour diffuser un contre-discours.
Deux nouveaux comptes sur les réseaux sociaux, un sur Twitter et un autre sur Facebook, viennent d’être ouverts par le gouvernement français afin de “diffuser sur le web un contre-discours face à la propagande des organisations terroristes islamistes“. Ils viennent renforcer le site web créé après les attentats contre Charlie Hebdo en janvier 2015.
Gouvernement : 2 comptes de réseaux sociaux pour contrer la propagande djihadiste
Le service d’information du gouvernement vient d’annoncer la création de deux comptes sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter afin de “diffuser sur le web un contre-discours face à la propagande des organisations terroristes islamistes“. Sur ces comptes “Stop djihadisme”, c’est une Marianne au regard déterminé, détruisant du poing le mot “djihadisme”, qui a été choisie en tant qu’image de profil.
Ces comptes sont amenés à recevoir divers contenus : “rappels à la loi, informations factuelles sur les avancées militaires, témoignages de victimes voire de repentis, démonstration des procédés de manipulation, etc.“, selon le SIG. Ils seront alimentés par divers ministères du gouvernement (Défense, Affaires Étrangères, Intérieur, Education et Justice). Les premiers messages qui ont été publiés sont les différentes interventions du Premier ministre Manuel Valls et du Président Hollande, notamment son discours du 16 novembre, 3 jours après les terribles attentats de Paris.
Des messages institutionnels mais pas que
“L’objectif de cette démarche gouvernementale consiste à occuper les canaux du web pour contrer la situation quasi monopolistique des émetteurs terroristes et, surtout, pour démonter les mécanismes d’embrigadements à l’origine de centaines de départs de jeunes – voire de très jeunes – femmes et hommes pour la Syrie ou l’Irak” expliquait le SIG.
Ces comptes de réseaux sociaux ne seront pas seulement alimentés par des messages institutionnels, ils verront également la publication d’interventions de spécialistes et d’experts en la matière.