Une petite histoire de pâtes et de brevets
Les pâtes. Voilà un aliment qui revient très souvent dans les assiettes françaises. Préparées ou non, pour les sportifs et les autres. Quand on a rien d'autre. Quand on est pressé. Leur histoire est très intéressante.
Selon l’Encyclopedia of Pasta, il existe des centaines de pâtes différentes, de toutes les formes, de toutes les tailles. Au très célèbre et tout aussi sérieux Smithsonian, Elizabeth Chu et D. Lawrence Tarazano, du Bureau américain des brevets et des marques de commerce, se sont intéressés à l’histoire de la machinerie servant à la fabrication de nos pâtes.
De l’histoire de la machinerie des pâtes
Selon le Smithsonian Mage :
Les différentes formes peuvent être classées selon la manière dont elles sont fabriquées : à la main, roulées en feuilles ou extrudées. Pour chaque méthode de fabrication, il y a de nombreuses inventions visant à simplifier et/ou à mécaniser le processus.
Les pâtes faites à la main ont été les plus difficiles à reproduire à la machine à cause de la complexité des mouvements manuels. Les cavatelli, les gnocchi et les orecchiette, par exemple, sont obtenues en roulant la pâte à pâtes en un petit serpent, en le divisant en morceaux égaux et en leur donnant la forme désirée. Avec les cavatelli et les gnocchi, la pâte est écrasée contre une surface rainurée avec un pouce pour former une pièce en forme de pain à hot dog; la seule réelle différence entre les deux, c’est la pâte. Le gnocchi est fabriqué avec une pâte contenant des œufs, de la farine et des pommes de terre préparées tandis que les cavatelli sont typiquement obtenues avec une semoule sans œuf. Les orecchiette, « petite oreille » en italien, sont fabriquées en roulant de petits morceaux de pâte contre une surface plate à l’aide d’une petite spatule ou d’un couteau, puis en leur donnant leur forme finale à la main.
Les inventeurs Italiens Franco Annicchiarico et Adima Pilari, qui ont reçu le brevet américain N°4 822 271 le 18 Avril 1989 pour « une machine améliorée pour la fabrication de certaines variétés de pâtes italiennes (orecchiette, etc) », ont conçu une machine capable de produire ces pâtes en forme de coupes. Cette invention brevetée, composée de trois modules, permet aux utilisateurs d’alimenter la machine en mélange pour la pâte puis d’extraire de petite bâtons de pâtes. Ceux-ci sont ensuite « coupés en pastilles cylindriques » et enfin, trois rouleaux aplatissent, enroulent, retournent et façonnent les pâtes dans leur forme finale.
Des brevets très complexes, des techniques qui s’affinent aujourd’hui encore
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur l’histoire de la machinerie des pâtes, lisez donc l’article complet du Smithsonian Mag, en anglais évidemment. C’est très étonnant !