Un film culte de Jim Carrey des années 1990 fait sensation sur Netflix

Image d'illustration. The MaskAlliance Vivafilm / PR-ADN
Sorti il y a près de trente ans, un film culte porté par Jim Carrey connaît actuellement un regain d’intérêt spectaculaire. Propulsé en tête des classements Netflix, ce long-métrage séduit une nouvelle génération de spectateurs.
Tl;dr
- « The Mask » séduit à nouveau sur Netflix.
- Le film a propulsé Jim Carrey au rang de star mondiale.
- L’humour visuel et l’énergie restent indémodables.
Un retour en grâce inattendu sur Netflix
Difficile de ne pas s’étonner : plus de trois décennies après sa sortie, « The Mask » s’impose aujourd’hui comme l’un des films les plus regardés sur Netflix. Ce regain d’intérêt soudain interroge : pourquoi ce long-métrage, qui a marqué les années 1990, fascine-t-il encore autant le public ? Est-ce un simple effet d’algorithme ou la preuve d’une nostalgie persistante pour le cinéma grand public de cette époque ?
L’ascension fulgurante de Jim Carrey
Avant d’être associé à la folie douce et à la gestuelle débridée du personnage principal, Jim Carrey n’était qu’un humoriste prometteur issu de « In Living Color », souvent sous-estimé par les critiques. Lorsqu’il débarque en 1994 avec « Ace Ventura », son humour divise violemment : certains journalistes américains vont jusqu’à lui attribuer des notes catastrophiques. Mais le public, lui, n’en tient pas compte. Le succès retentissant d’« Ace Ventura » ouvre la voie à une année décisive : trois films à l’affiche et un jackpot financier inattendu — « The Mask » récoltera près de 352 millions de dollars au box-office mondial, propulsant Carrey au sommet du cinéma comique international.
L’alchimie entre humour visuel et effets spéciaux
Si le film est aujourd’hui redécouvert par une nouvelle génération, c’est aussi grâce à son savant mélange entre humour cartoonesque et effets spéciaux novateurs pour l’époque. Adaptation libre du comic book signé John Arcudi et Doug Mahnki, « The Mask » met en scène un employé de banque timide métamorphosé en véritable tornade verte par le pouvoir d’un masque mystérieux. Quelques scènes demeurent cultes : entre les pitreries survoltées de Carrey, la révélation hollywoodienne de Cameron Diaz, ou encore le fameux passage où le Jack Russell Terrier enfile lui-même le masque — moments qui arrachent encore des sourires aujourd’hui.
À ce propos, il faut souligner que si « The Mask » semblait être l’apogée de l’année Carrey, un autre film allait encore faire mieux en fin d’année : « Dumb and Dumber », qui surpassa même « The Mask » côté recettes aux États-Unis.
Une énergie intacte et une reconnaissance tardive
Avec le recul, on s’étonne que cet acteur caméléon ait été boudé aux Oscars pour ses prestations ultérieures dans des films salués comme The Truman Show, Man on the Moon, ou encore Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Mais il reste ce constat : même trente ans après, l’énergie communicative de Carrey et l’inventivité visuelle du film continuent d’attirer — qu’on soit nostalgique ou simple curieux découvrant cette folie pour la première fois.
Si certains succès sont éphémères, d’autres — portés par une étincelle rare — traversent les générations sans jamais perdre leur éclat.