Un acteur de Predator: Badlands a dû jouer presque aveugle sur le tournage

Image d'illustration. Predator Badlands20th Century Studios / PR-ADN
Sur le tournage de "Prey", dernier volet de la saga Predator, l’un des acteurs principaux a dû relever un défi de taille : tourner ses scènes presque totalement privé de la vue, une contrainte physique qui a marqué la production.
Tl;dr
- L’acteur du Predator jouait presque à l’aveugle.
- Son inconfort a servi à enrichir le personnage.
- « Predator: Badlands » sortira en novembre 2025.
Une prise de rôle sous contraintes extrêmes
Incarnant l’un des chasseurs les plus redoutés de la galaxie, Dimitrius Schuster-Koloamatangi a dû composer avec une expérience physique éprouvante sur le tournage de « Predator: Badlands ». En revêtant le costume imposant du Yautja, il confie avoir perdu près de « 15 kilos », épuisé par la chaleur et la sueur sous l’épaisse combinaison. Mais l’épreuve ne s’arrête pas là : « Les lentilles spéciales m’ont totalement brouillé la vue », explique-t-il. Résultat, chaque scène devait être soigneusement répétée en amont, sans les lentilles, pour pouvoir évoluer à l’aveugle une fois les caméras lancées.
Difficultés visuelles et authenticité du personnage
Certains obstacles deviennent parfois des leviers créatifs inattendus. L’incapacité à voir correctement derrière les fameux mandibules s’est ainsi transformée en atout pour s’approprier Dek, son personnage. « Toutes ces contraintes m’ont permis d’ancrer un peu plus de réalité dans le rôle : mon Yautja affronte lui-même divers handicaps dans le film », souligne-t-il avec un certain recul. D’ailleurs, il n’hésite pas à relativiser cette épreuve : « Savoir que tous ceux qui ont endossé ce masque avant moi ont traversé les mêmes difficultés, ça aide à accepter et à se concentrer sur ce qu’on peut apporter de neuf. »
Nouveau regard sur une saga culte
Depuis 1987, la franchise cinématographique « Predator » a marqué l’imaginaire collectif grâce à ses célèbres plans en vision thermique et ses redoutables extra-terrestres traquant leurs proies dans la jungle ou d’autres terrains hostiles. Pourtant, cette nouvelle itération opère un virage audacieux : pour la première fois, le point de vue principal sera celui du chasseur, Dek — reléguant ainsi les humains au second plan.
Pour accompagner ce renversement narratif, Dek fera équipe avec Thia, une androïde incarnée par Elle Fanning, elle-même passablement amochée au fil des combats. Les amateurs du genre devront patienter encore quelques mois : le long-métrage sortira dans les salles françaises le 7 novembre 2025.
Un défi relevé dans la continuité d’une légende
Revêtir l’armure mythique d’un Predator n’a jamais été synonyme de confort ; bien au contraire, chaque interprète doit composer avec ses propres limites physiques. Pour autant, selon Schuster-Koloamatangi, ces difficultés contribuent à forger l’identité inimitable de ces chasseurs venus d’ailleurs. À quelques mois de la sortie tant attendue de « Predator: Badlands », force est de constater que la légende ne cesse de se renouveler — quitte à obliger ses nouveaux héros à marcher littéralement à tâtons dans leur peau d’alien.