Predator: Badlands aurait enfin levé le voile sur une énigme vieille de 15 ans

Le nouveau volet de la saga Predator, intitulé Badlands, semble avoir levé le voile sur une énigme persistante depuis quinze ans au sein de la franchise, apportant ainsi des éclaircissements attendus par de nombreux fans.

Une plongée inédite dans la culture des Yautja

Pour la première fois, le nouvel opus de la saga Predator, intitulé Predator: Badlands, renverse la perspective : l’intrigue s’attarde sur le point de vue des célèbres chasseurs extraterrestres, les Yautja. Ce choix narratif, loin d’être anodin, permet aux spectateurs d’entrer dans l’intimité d’une civilisation jusque-là perçue comme monolithique et silencieuse. À travers de subtils détails de caractère et d’environnement, le film distille une multitude de codes nouveaux sur l’organisation sociale et les rites internes à ce peuple guerrier.

L’énigme du système de castes enfin éclaircie

Depuis des années, la hiérarchie interne et les différentes castes Yautja interpellent les passionnés. L’épisode Predators, sorti en 2010, avait déjà initié un flou intrigant en introduisant trois variantes : le « Tracker », accompagné de molosses aliens et reconnaissable à ses défenses proéminentes ; le « Falconer » doté d’un drone-rapace ; et le « Berserker », chef brutal du groupe. Mais ce n’est qu’avec Badlands que certaines zones d’ombre se dissipent réellement.

Le récit suit Dek, un jeune Yautja physiquement diminué que son père, chef de clan, condamne à mort pour préserver la pureté génétique. Son frère Kwei, prenant le contrepied du patriarche, l’aide à fuir vers Genna afin d’y mener une chasse rituelle. Cette quête initiatique prend une tournure dramatique lors du retour de Dek sur sa planète natale, où il affronte deux redoutables Trackers – gardes personnels de son père – avant le duel final.

L’identité des Trackers : révélations et implications

Peu nombreux sont ceux qui auront noté que les rôles attribués aux « Trackers » révèlent bien plus qu’un simple titre honorifique. Dans l’univers étendu, seuls les jeunes Yautja du clan « Super Predator » peuvent prétendre à ce rang, souvent sous la supervision d’un vétéran tel que le Berserker vu dans Predators. La présence de ces gardiens au côté du chef Njohrr souligne donc l’importance capitale des classes dans la société Yautja.

On retiendra plusieurs enseignements majeurs de ce film :

• Système hiérarchique rigide : les parcours initiatiques définissent l’ascension sociale.
• Culte de la performance : seul un exploit peut permettre de transcender sa condition.

Nouvelles perspectives pour la franchise Predator

Avec cette relecture audacieuse axée sur l’introspection des chasseurs eux-mêmes, Badlands pose un jalon marquant dans la mythologie Predator. En ouvrant enfin une brèche dans leurs règles ancestrales et en décryptant leur code d’honneur complexe, ce chapitre insuffle à la franchise une densité inédite. Il y a fort à parier que nombre d’admirateurs reliront désormais chaque apparition Yautja à la lumière de ces nouveaux indices…