Predator: Badlands établit un nouveau record au box-office dès son premier week-end

Le nouveau volet de la saga Predator, intitulé Badlands, a réalisé une performance exceptionnelle lors de son premier week-end en salles, établissant un nouveau record de recettes au box-office et confirmant l'engouement du public pour la franchise.

Un retour fracassant pour la franchise Predator

Cinq ans après l’échec critique et commercial de The Predator, peu auraient parié sur une renaissance aussi éclatante. Pourtant, sous l’impulsion de Dan Trachtenberg, la saga a retrouvé un second souffle spectaculaire. Les succès en streaming de Prey puis Predator: Killer of Killers avaient déjà redoré le blason de l’univers, mais restait à voir comment cette dynamique se traduirait au cinéma.

Un démarrage record porté par les fans

À l’ouverture ce week-end, Predator: Badlands a créé la surprise en raflant 40 millions de dollars sur le sol américain en trois jours. Ce chiffre historique surpasse le précédent record détenu depuis vingt ans par Alien vs. Predator. À l’international, le film ajoute également 40 millions, portant son total mondial d’ouverture à 80 millions pour un budget initial estimé à 105 millions (hors marketing). Une performance d’autant plus notable que les prévisions tablaient sur un lancement bien plus modeste, autour de 25 millions domestiques.

Comment expliquer cet engouement ? Plusieurs éléments semblent s’imbriquer. D’abord, le bouche-à-oreille enthousiaste : nombreux sont les critiques à saluer ce nouvel opus comme une extension captivante du mythe Predator, où l’action percutante se conjugue à une fidélité appréciée des fans. Ensuite, il faut souligner l’attachement grandissant du public envers le style singulier de Trachtenberg, dont beaucoup regrettaient que Prey n’ait pas bénéficié d’une vraie sortie en salles.

Une concurrence quasiment absente

Autre facteur clé : l’absence criante de compétition. Le mois précédent avait été particulièrement morose pour les exploitants américains – il faut remonter à vingt-sept ans (hors année 2020) pour retrouver un mois d’octobre aussi faible au box-office. Ainsi, aucun autre titre majeur ne venait disputer l’attention du public ; les nouveautés étaient orientées vers des niches plus âgées ou marginales. Résultat : aucun concurrent n’a dépassé les 7 millions ce week-end, laissant à Badlands le champ libre dans les multiplexes.

L’avenir s’annonce ouvert… mais prudent

Reste à savoir si cet envol sera durable. Dès la semaine prochaine, des sorties attendues comme The Running Man ou Now You See Me: Now You Don’t pourraient bien redistribuer les cartes et tester la solidité du bouche-à-oreille. Traditionnellement, ces franchises connaissent une forte affluence initiale portée par les aficionados – reste donc à surveiller la tenue sur la durée.

Cela dit, avec ce record en poche et un metteur en scène inspiré qui nourrit déjà de nouveaux projets dans cet univers, la franchise Predator aborde sereinement son avenir… sans forcément précipiter le retour d’un hypothétique crossover avec Alien. Pour l’heure, il semblerait que raconter des histoires autonomes dans cet univers soit la recette gagnante.