Côté connexion, ces enceintes peuvent donc être utilisées de trois façons : par USB (sans hésitation la meilleure solution pour un spectacle son et lumière complet, mais limité au PC et à macOS puisqu’il faut le logiciel Assistant pour jeux vidéo), par 3.5 mm (peut être pratique pour utiliser les enceintes avec un autre appareil) et Bluetooth (4.1, pratique pour écouter de la musique avec un téléphone par exemple, mais la qualité du son est forcément légèrement en retrait).


Passons à ce fameux logiciel et à ce qu’il propose. Tout d’abord, il permet bien entendu de gérer l’aspect sonore des choses. Activer ou non le mode surround (évoqué plus bas) ou encore activer et personnaliser des égaliseurs. Rien de bien neuf jusqu’ici donc. Même chose, un onglet permet d’assigner un raccourci ou une fonction au bouton G sur le satellite droit, comme à la première souris venue.

Passons maintenant à la lumière. Comme une souris ou un clavier, des modes basiques (d’ailleurs compatibles avec les autres produits Logitech dotés de Lightsync pour un résultat synchronisé) sont proposés : couleur fixe (on aurait aimé pouvoir en choisir une différente pour chaque zone des satellites, mais tant pis), couleur changeante selon un cycle ou encore couleur qui pulse. Vient ensuite les trois plus gros morceaux : un mode véritablement compatible avec quelques rares jeux, audio visualiser et screen sampler.

Le premier, qui est censé s’activer dès que le jeu est lancé (nous avons réussi avec Counter Strike : Go après diverses manipulations pénibles, mais pas avec Civilization VI par exemple…) propose de la lumière véritablement liée à ce que le développeur à décidé (et à quelques options éventuellement personnalisées par les joueurs). Dans CS: Go par exemple, la couleur affichée change en fonction de votre équipe (orange ou bleu) ou encore devient rouge quand votre vie est basse. Un concept sympathique, mais qui va demander à plus de développeurs de faire un effort (il y a pour l’instant une dizaine de jeux compatibles, ainsi que Discord).

Pour tous les jeux non compatibles ou encore le bureau ou des vidéos, intervient screen sampler. Basiquement, ce mode analyse les couleurs affichées par votre écran dans 4 zones (configurables, mais par défaut les 4 coins) et affiche la couleur moyenne calculée sur chacun des 4 éclairages des enceintes. Sur le papier on pourrait penser qu’il s’agit d’une sorte d’Ambilight sympathique pour améliorer l’immersion (à condition d’avoir un bureau avec des murs qui s’y prêtent), mais dans la pratique c’est souvent décevant. De nombreuses couleurs ne sont pas prises en charge par les enceintes (gris, marron…) et celles-ci paniquent souvent en affichant n’importe quoi. L’effet fonctionne de temps en temps (affichage de vert et de bleu dans une forêt avec le ciel au-dessus ou encore forte poussée de blanc après du noir en sortant d’un bâtiment sombre par exemple), mais la majorité du temps l’effet est plus dérangeant qu’autre chose (voir le tweet ci-dessous).
Enfin vient le plus basique audio visualiser, surtout pensé pour écouter de la musique puisqu’il affiche de la lumière (personnalisable via les options une fois encore) en fonction du rythme et de l’intensité des sons détectés par les enceintes. Sympathique pour animer une soirée façon boîte de nuit, mais pas beaucoup plus et distrayant en jeu malheureusement, comme vous pouvez le voir également dans le tweet ci-dessous.
Enfin, on relèvera qu’aussi bien pour le son que pour la lumière il est possible de créer et personnaliser des profils (pour par exemple utiliser l’audio visualiser et pas de son surround par défaut, mais passer sur du son surround et le screen sampler dans un jeu vidéo). Malheureusement, si ces profils peuvent certes faire gagner du temps on aurait vraiment apprécié qu’ils s’activent automatiquement dès le lancement du programme concerné, chose qui ne fonctionne pas chez nous (alors que cela devrait, normalement) et qui oblige à activer les profils à la main à chaque fois. Et puisque l’on parle de bugs, le logiciel en connait assez régulièrement (crash, traductions partielles, profils lumineux qui ne changent pas…) et il va falloir que Logitech se penche dessus.
