SNCF : Le Wi-Fi aura du retard dans les TGV
Mauvaise nouvelle, le déploiement du Wi-Fi dans les TGV va prendre du retard.
Il y a un peu plus d’un an jour pour jour, la SNCF lançait un grand appel d’offres afin de choisir la société qui aurait l’immense honneur de déployer le Wi-Fi dans les TGV. Une opération qui avait débuté par un tweet d’Axelle Lemaire titillant la SNCF pour lancer la machine.
Toc toc toc, la SNCF : on peut se voir pour discuter wifi dans le train?
Merci d'avance! 😉— Axelle Lemaire (@axellelemaire) October 17, 2014
Aujourd’hui, le calendrier de déploiement prévu prend du plomb dans l’aile et il semblerait que le Wi-Fi n’arrivera pas cette année dans nos TGV.
Pas avant 2017 pour le Wi-Fi dans les TGV
La mauvaise nouvelle a été annoncée par Barbara Dalibard, directrice générale de la branche SNCF voyageurs, interrogées par la chaîne de télé BFM Business. « On va mettre en œuvre des systèmes dans les trains pour permettre d’avoir le WiFi, en commençant par les trains à grande vitesse. En 2017, vous allez commencer à avoir ça » a-t-elle déclaré au grand dam des technophiles !
On est donc loin des prévisions de la SNCF qui annonçait l’année dernière que le Wi-Fi allait être disponible à partir de mi-2016 et que la ligne TGV Paris/Lyon serait équipée dès fin 2016.
Le réseau mobile pour sauver les meubles
Ce retard (prévisible de la part de la SNCF diront les mauvaises langues) serait dû à des difficultés dans le lancement des travaux. Rappelons que techniquement un relais Wi-Fi placé à l’intérieur des trains s’occupera de répartir la 4G dans le train pour un coût estimé à 350.000 euros par rame.
En attendant, la SNCF met la pression sur les opérateurs mobiles pour assurer une meilleure couverture du réseau 3G et 4 G sur toutes les lignes, qu’elles soient TGV ou TER. Rappelons que la SNCF a déjà essayé d’implanter le Wi-Fi dans les trains, mais la technologie utilisant le satellite n’offrait pas une qualité de service optimale et était bien trop chère à installer sur les rames. Un échec cuisant qui a coûté des millions d’euros à l’opérateur ferroviaire.