SFR introduit son réseau dans le métro parisien
Selon la RATP, 50% de ses 11 millions de voyageurs quotidiens utilisent leur téléphone en déplacement, 36% d'entre eux ont d'ailleurs un smartphone.
L’opérateur français SFR a signé un accord non-exclusif avec la RATP afin d’être le premier à proposer la 3G et la 4G à ses clients dans le métro parisien.
Nous vous indiquions en novembre dernier la volonté de la RATP de couvrir le métro en 3G et ainsi permettre à ses utilisateurs de surfer sur internet pendant leurs trajets. Plus récemment, c’est la société espagnole Gowex qui faisait le buzz avec une invitation à découvrir le réseau WiFi gratuit dans les rames de métro à partir du 26 juin, mais malheureusement, le buzz a été surestimé et le WiFi propos ne couvrira que quelques stations et pas les rames.
Il est certain que le réseau 2G actuel est insuffisant, « on ne peut pas accepter cette rupture de service notamment pour accéder à nos propres services en temps réel sur un smartphone » a expliqué le PDG de la RATP Pierre Mongin.
Si l’appel qui avait été effectué par la RATP en 2011 visait les quatre grands opérateurs mobiles, c’est SFR qui a été le plus rapide et qui sera le premier à offrir le service à ses clients.
En octobre 2012, SFR ouvrira donc son service 3G sur 2 pôles que sont Châtelet et Gare de Lyon. D’ici 2013, ce sont toutes les stations de la ligne 1 du métro qui seront couvertes ainsi que la majorité des gares des lignes du RER A et B.
La couverture sera donc progressive et atteindra 75% des voyageurs d’ici fin 2014 pour être, normalement, complète fin 2015.
Nous savons que c’est la RATP qui déploiera les équipements passifs (antennes) et qui en restera propriétaire, mais SFR va co-investir dans ce déploiement et devra payer une redevance annuelle pour l’occupation du domaine. Les montants versés par SFR n’ont pas été dévoilés, mais il faut bien s’imaginer que cela doit représenter une bonne affaire pour la RATP.
De son côté, SFR dispose d’une exclusivité qu’il n’a même pas eu à négocier puisque la concurrence ne s’est encore pas manifestée.