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Sean Connery s’estimait coupable de l’échec de ce polar criminel

Pop Culture > Films > Sean Connery
Par Morgan Fromentin,  publié le 13 octobre 2025 à 15h00.
Pop Culture
La Femme de paille

Image d'illustration. La Femme de pailleMichael Relph Productions / PR-ADN

Malgré son statut d’icône du cinéma, Sean Connery a éprouvé un certain remords concernant l’échec d’un thriller criminel auquel il a participé. L’acteur écossais s’est senti en partie responsable des difficultés rencontrées par ce film à sa sortie.

Tl;dr

  • Connery blâme son emploi du temps pour l’échec.
  • « Woman of Straw » critiqué comme un thriller dépassé.
  • Tournage difficile, contexte peu favorable au succès.

Un tournant mitigé pour Sean Connery après James Bond

Lorsque Sean Connery s’est glissé dans le costume de James Bond en 1962 avec « Dr. No », sa carrière a basculé : d’acteur discret, il est devenu une star mondiale. Deux ans plus tard, en pleine ascension et à la veille de livrer l’iconique « Goldfinger », le comédien écossais cherche à prouver qu’il ne se résume pas à l’espion britannique. C’est dans ce contexte que sort « Woman of Straw » en 1964, une tentative de s’affranchir de son image… qui va vite tourner court.

Un thriller désavoué dès sa sortie

Mis en scène par Basil Dearden, déjà salué pour « The League of Gentlemen », ce mélodrame criminel peine pourtant à convaincre. Dans le film, Connery incarne Anthony Richmond, un neveu manipulateur prêt à tout pour s’emparer de la fortune familiale – quitte à embarquer une infirmière italienne (campée par Gina Lollobrigida) dans un piège sordide. Malgré ce rôle contre-emploi, la critique juge le film daté. Le célèbre Eugene Archer du New York Times ironise ainsi sur l’acteur : « Quoi de plus archaïque que la vision de James Bond lui-même, traînant dans ce type de thriller démodé qu’il tourne habituellement en dérision ? »

L’autocritique sans concession de Sean Connery

Fait rare : Sean Connery assume publiquement ses responsabilités dans cet échec. Interrogé par Playboy en 1965, il confie sans détour : « Je n’étais pas emballé par ‘Woman of Straw’, même si les problèmes venaient surtout de moi. J’enchaînais les tournages sans relâche, tout en tentant des réécritures entre deux scènes – c’est toujours fatal… ». Ce besoin d’aller vite, conjugué à son envie farouche de casser le moule Bond, aurait donc contribué au fiasco.

Tensions et circonstances aggravantes sur le plateau

Pourtant, s’en tenir à la seule responsabilité du comédien serait réducteur. Selon Alan Burton et Tim O’Sullivan dans leur ouvrage consacré au tandem Dearden-Relph, le tournage fut perturbé par une atmosphère électrique : on parle d’une Lollobrigida exigeante et sujette aux conflits avec ses partenaires et le réalisateur. Difficile dans ces conditions d’instaurer une dynamique créative sereine… D’autant que la comparaison avec Hitchcock – alors maître incontesté du genre – planait sur chaque séquence.

Pour résumer les raisons avancées par certains observateurs lors de la sortie :

  • Difficultés relationnelles sur le plateau ;
  • Clichés scénaristiques peu innovants ;
  • Presse prête à juger sévèrement tout faux pas post-Bond.

Même si « Marnie », autre film non-Bond sorti presque simultanément, connaîtra une réhabilitation tardive, « Woman of Straw » restera comme un rendez-vous manqué dans la riche trajectoire de Connery – preuve qu’à Hollywood comme ailleurs, vouloir sortir d’une case n’est jamais simple…

Le Récap
  • Tl;dr
  • Un tournant mitigé pour Sean Connery après James Bond
  • Un thriller désavoué dès sa sortie
  • L’autocritique sans concession de Sean Connery
  • Tensions et circonstances aggravantes sur le plateau
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