Revenus opérateurs mobiles : l’ARCEP constate une chute au second trimestre
Les revenus des opérateurs mobiles n'ont pas augmenté contrairement à l’usage du Smartphone. L’arrivée de Free laisse des traces.
Lorsque Free Mobile est arrivé dans le secteur de la téléphonie mobile, il a imposé de nouveaux tarifs en dessous de la barre des 20 euros. L’une des deux offres est même gratuite pour les propriétaires de la Freebox. Dans ce domaine, la concurrence a été contrainte de réagir et de proposer de nouveaux tarifs. Depuis l’arrivée de Xavier Niel, plusieurs opérateurs ont donc vu le jour et les cartes ont été redistribuées. Cette concurrence a été bénéfique pour les consommateurs qui obtiennent désormais des forfaits parfois low cost, par contre, le constat n’est pas similaire du côté des opérateurs mobiles.
Baisse des revenus des opérateurs
L’Arcep a rendu son rapport concernant les chiffres du second trimestre. L’Autorité a donc constaté une hausse de l’usage des mobiles (données et SMS) alors que les revenus des opérateurs mobiles sont en baisse. Ainsi, la facture moyenne pour un abonné s’élève à 18.7 euros. Comparé aux chiffres de 2012, la chute est de 16.3%. Le constat est encore plus flagrant sur 5 ans puisque la baisse est de 10 euros par abonnés et par mois. Comme le prix des forfaits a fortement diminué, cela a eu des répercussions sur les revenus des opérateurs mobiles. Ainsi, l’Arcep a enregistré 3.9 milliards d’euros pour le second trimestre 2013, soit d’avril à juin. La chute par rapport à 2012 est de 13.2%.
Hausse de l’utilisation du mobile
Elle est même importante via à vis du premier trimestre de l’année, les revenus ont donc baissé de 12.1%. L’Autorité a donc expliqué cette baisse par la multiplication des forfaits low cost. Les consommateurs ont également privilégié l’utilisation des forfaits avec carte SIM seule, il n’y a donc aucun téléphone. Pourtant, le secteur se porte assez bien puisque l’utilisation est assez importante. Au second trimestre 2013, près de 48 milliards de SMS ont été envoyés, il y a donc une hausse de 5% sur un an. Le constat pour les données est similaire avec une augmentation de 60% en un an.