PS4 : quelles sont les raisons du succès ?
La PS4 caracole en tête des ventes avec plus 20 millions de consoles dans le monde. Mais quelles sont les raisons du choix des joueurs ?
Après avoir été malmenée pendant 2 petits mois sur le marché américain, la PlayStation 4 est repassée en tête des ventes pour le mois de janvier 2015 et vient de consolider sa position en février. Le site NPD Group vient en effet de révéler le classement des ventes de consoles pour le mois de février dernier et la PS4 a repris sa course en tête devant la Xbox One.
Mais quelles sont les raisons qui poussent les joueurs à se tourner vers une console de salon plutôt qu’une autre ?
Les joueurs à la recherche des « superiors versions »
Le 23 février 2015, le célèbre institut de sondage Nielsen a publié les premières conclusions d’une étude qu’il dévoilera bientôt dans son intégralité. Le cabinet a interrogé plus de 2000 gamers de 13 à 64 ans afin de déterminer les raisons pour lesquelles les joueurs portent leur choix sur telle ou telle console.
Concernant la PlayStation 4, c’est l’argument de l’affichage des jeux en résolution supérieure qui ressort en premier. Les joueurs cherchent la qualité graphique à tout prix et les récentes polémiques sur les différences de résolution pour un même jeu sur les deux consoles ont enfoncé le clou (les joueurs de PES 2015 en savent quelque chose).
La ludothèque moins décisive qu’auparavant
Le deuxième critère de choix pour les joueurs PS4 réside dans la présence d’un lecteur Blu-ray, l’avenir des consoles sera multimédia ou ne sera pas ! Fait étonnant dans ce sondage, la diversité de la ludothèque et les exclusivités n’arrivent qu’en troisième position.
Il est loin le temps où la guerre des consoles ne se faisait que sur l’autel des franchises exclusives propres à telle ou telle console. Les exclusivités n’arrivent d’ailleurs qu’en 4e positions pour les joueurs Xbox One et en 5e pour les joueurs Wii U.
Cette étude de Nielsen démontre bien le changement qui s’est opéré dans les mentalités des joueurs sur consoles qui sont désormais plus à la recherche de puissance que d’exclusivité des licences. Doit-on déplorer un tel état de fait ? Telle est la question !