Projet Loon : Le CNES va collaborer avec Google
Le CNES et Google viennent d’annoncer leur collaboration dans le projet Google Loon qui vise à étendre l’accès à Internet dans le monde.
Le projet Loon est dans les tuyaux de Google depuis plusieurs années. Dans les grandes lignes, ce dernier a pour but de donner l’accès à Internet aux régions du monde où les infrastructures ne permettent pas d’acheminer la précieuse toile, et encore moins les services de Mountain View. Le tout par le déploiement de ballons stratosphériques qui flotteraient au-dessus de nos têtes.
Le Centre National d’Études Spatiales en France (CNES), viens d’annoncer ce jeudi qu’elle allait collaborer avec Google dans ce projet.
Le CNES allié de Google pour le projet Loon
Selon le CNES et le laboratoire Google X, en charge du projet Loon mais également d’autres missions d’importance pour la firme de Mountain View comme les Google Glass, « les deux tiers de la population mondiale sont aujourd’hui encore privés d’Internet », ce qui représente plus de quatre milliards d’êtres humains.
C’est de ce postulat qu’est parti Google pour lancer son projet Loon en 2013. Ce projet de ballons stratosphériques intéresse tout de suite le Centre National d’Études Spatiales en France qui de son côté, utilise le même genre de technologie depuis plus de 50 ans pour étudier les instruments de mesure embarqués sur les satellites. Une collaboration qui devrait permettre au CNES d’améliorer sa propre technologie.
Google envoie 100 000 ballons dans les airs
En effet, si on pouvait penser qu’à la base, le CNES permettrait à Google d’améliorer sa technologie grâce à son expertise depuis les années 60 dans le domaine, cette collaboration devrait surtout permettre à l’agence spatiale d’améliorer sa propre technologie. Un comble ! Mais, quand on sait que le CNES envoie une vingtaine de ballons qui voguent au grès des courants aériens en trois mois alors que sur la même période, Google en envoie 100 000 qu’il est plus ou moins possible de contrôler, on voit tout de suite qui a le plus d’avance dans le domaine !
Le Centre National d’Études Spatiales en France contribuera donc au développement de la nouvelle génération de ballons de Google alors que de son côté, Mountain View participera au projet Stratéole 2 de l’organisme spatial qui vise à étudier la vapeur d’eau dans l’atmosphère au-dessus des zones équatoriales.
Deux buts bien différents donc, là où le CNES cherche à étudier l’évolution climatique de la planète, Google veut de son côté donner un accès à ses services à un maximum d’êtres humains dans le monde. Un objectif désintéressé ? Pas si sûr…