Le premier spationaute britannique est arrivé à bord de l’ISS
La Station spatiale internationale a accueilli 3 nouveau spationautes hier dont le britannique Timothy Peake qui, de fait, devient le premier anglais à y séjourner.
Malgré un problème technique de dernière minute, le vaisseau Soyouz avec à son bord l’américain Tim Kopra, le russe Iouri Malentchenko et le britannique Timothy Peake, s’est bien amarré à la Station spatiale internationale à 17h33 GMT très précisément. C’est la première fois qu’un spationaute britannique séjournera dans l’ISS.
ISS : un amarrage manuel du vaisseau Soyouz
Hier soir, les 3 occupants du vaisseau Soyouz, un américain, un russe et un britannique ont dû effectuer la manœuvre d’amarrage à l’ISS manuellement à cause d'”un dysfonctionnement du mode automatique” selon l’agence spatiale russe Rokosmos. Cette opération s’est toutefois déroulée sans incident et tout s’est “déroulé ensuite normalement“.
Parti depuis Baïkonour au Kazakhstan à 11h03 GMT, il aura fallu 6 heures au vaisseau russe Soyouz pour rejoindre la Station spatiale internationale dans laquelle les 3 spationautes passeront six mois. C’était le sixième voyage du commandant de bord russe Iouri Malentchenko mais le premier pour un britannique. Le voyage dans l’espace de Timothy Peake a été suivi de près par toute la Grande-Bretagne. David Cameron, le Premier ministre britannique partageait son enthousiasme sur Twitter en écrivant : “C’était génial de voir Tim Peake décoller pour rejoindre la Station spatiale internationale“.
Le retour des 3 spationautes est prévu le 5 juin 2016, par le même vaisseau qui restera amarré pendant 173 jours.
Vendredi, 3 spationautes revenaient sur Terre
Alors que 3 spationautes arrivaient hier à bord de l’ISS, vendredi, 3 autres avaient fait le voyage inverse, un russe, un américain et un japonais. Ils ont atterri comme prévu dans les steppes du Kazakhstan de nuit. C’est seulement la sixième fois qu’un atterrissage est organisé de nuit et cela n’était pas arrivé depuis 2012.
«Bien sûr cela rend les choses plus compliquées, mais nos équipes sont entraînées pour travailler jour et nuit et par toutes les conditions météorologiques», déclarait Sergueï Talalassov, le porte-parole des contrôleurs de vol.