Philae : Le CNES continue d’y croire
Le CNES veut croire coûte que coûte que ses équipes parviendront à reprendre le contact avec Philae avant la date butoir de la fin janvier 2016.
Et si la grande histoire de Philae se terminait dans un silence assourdissant ? Après un voyage de 6,5 kilomètres et un atterrissage mouvementé, le petit robot de l’Agence Spaciale Européenne a du mal à reprendre le contact avec les équipes au sol. Après un soubresaut en juillet dernier où Philae a réussi à communiquer avec la sonde Rosetta, le contact n’a pas été rétabli.
Une situation qui inquiète les scientifiques de CNES qui ne veulent cependant pas perdre espoir et qui veulent le faire savoir sur les réseaux sociaux.
Tout n’est pas fini pour Philae
Alors que les chances d’un réveil de Philae s’amenuisent à mesure que les jours passent, les chercheurs du CNES ne veulent pas glisser dans le catastrophisme. Dans un message posté sur Twitter, l’organisme précise qu’il est encore trop tôt pour enterrer Philae.
#Philae « Il est trop tôt pour considérer que tout est fini » https://t.co/rV21nDYGAU pic.twitter.com/gpqok6sLv5
— CNES (@CNES) December 14, 2015
Sur son site web, le CNES précise que les tentatives de faire bouger Philae allaient continuer jusqu’à nouvel ordre dans l’espoir de détecter du mouvement chez le petit robot qui indiquerait que ce dernier a encore les forces de se mouvoir et de recevoir les signaux venus de la Terre.
Continuer jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espoir
Les équipes en charge de la mission Rosetta sont bien décidées à aller jusqu’au bout pour tenter de reprendre contact avec Philae jusqu’à la date butoir de la fin janvier 2016, date à laquelle il faudra se rendre à l’évidence.
En attendant, la mission aura tout de même permis aux scientifiques de récolter de nombreuses données sur la comète Tchouri et notamment des milliers de photos prises par la camera Osiris de la sonde Rosetta, en orbite autour de la comète. Un dessin animé a également été créé pour retracer les aventures de Philae sur 67P/Tchourioumov-Guérassimenko.