Ondes : Wiko et Hisense corrigent le tir concernant la DAS de leurs smartphones
L’ANFR (Agence nationale des fréquences) a rendu son verdict en matière de DAS (Débit d’Absorption Spécifique). 69 smartphones, émanant de 29 marques différentes, ont donc été évalués. Seule une minorité de smartphones a dû être retiré du marché.
L’ANFR a effectué une nouvelle évaluation et des contrôles pour mesurer l’exposition de certaines smartphones aux ondes, les risques pour la santé pouvant être importants. L’instance a précisé « [qu’] aucun contrôle préalable à la mise sur le marché n’est effectué par les administrations ».
L’ANFR dresse un bilan des smartphones et de leur exposition aux ondes
Et de rajouter que « les États membres gardent la possibilité de contrôler a posteriori que ces obligations sont remplies ». En matière de méthodologie, l’organisme a suivi un protocole spécifique : des mesures portant sur le tronc et la tête. Et c’est le DAS « tronc » qui a été revu en 2017, et qui semble poser problème à certaines marques.
En effet, les tests menés en laboratoire évaluent et calculent à une distance maximum de 5 mm, alors qu’auparavant cela était à 25 mm. A cela s’ajoute 2W/kg qu’il ne faut pas dépasser pour le DAS tête.
Deux smartphones Wiko et Hisense obligés d’effectuer des mises à jour
La bonne nouvelle, c’est qu’aucun des smartphones évalué n’est allé au-delà des 2 W/kg, ce qui veut dire qu’il n’y a pas eu de problème majeur pour le DAS tête, mais cela se gâte un peu pour ce qui concerne le DAS tronc. Ainsi, sept smartphones n’ont pas rempli les critères en la matière, et se sont retrouvés sanctionnés par l’ANFR.
Parmi les smartphones en faute, on retrouve le Hisense F23, ainsi que le Wiko Tommy 2, mais seulement le modèle Bouygues Telecom. Les deux fabricants ont été plutôt réactifs, puisqu’ils proposent actuellement une mise à jour pour la correction de ce problème.
Si vous êtes propriétaire d’un de ces deux modèles, il n’y a rien à faire de spécifique pour bénéficier de cette mise à jour, juste avoir accès au Wi-Fi ou à une connexion au réseau mobile. La sanction est plus sévère pour d’autres marques, comme TP-Link, qui a dû rappeler son Neffos X1.