Nintendo : les mineurs dévoilaient leur sexe, la messagerie est suspendue
Nintendo a révélé dans un communiqué que la messagerie était suspendue, car un échange de contenu offensant a été observé.
Nintendo a suspendu depuis plusieurs la boîte aux lettres après avoir découvert que les utilisateurs de la 3DS dévoilaient leur code ami sur la toile et notamment les réseaux sociaux. La société a également constaté que du contenu offensant était échangé, certains enfants avaient tendance à dévoiler leur sexe. Dans son communiqué, Nintendo précise que l’entreprise souhaite offrir une expérience positive à tous les consommateurs tout en limitant au maximum ces comportements. Au vu des circonstances, Nintendo a décidé de prendre une mesure et présente ses excuses notamment aux personnes qui ont utilisé de façon responsable le service.
Des contenus offensants
Nintendo estime que l’entreprise devait réagir, car de nombreux mineurs utilisaient cette fonction pour échanger des contenus offensants à caractère sexuel. La société a également décidé de continuer à travailler sur les fonctions du contrôle parental. Ces dernières permettent aux parents de gérer l’utilisation des enfants avec les systèmes de la société japonaises. Elle recommande aux adultes de prendre connaissance des mesures mises en place actuellement. Cette boîte aux lettres Nintendo permettait aux propriétaires de 3DS d’envoyer des messages en 3D ou en 2D. Il était également possible de joindre au message un enregistrement sonore ou une photo. Pour l’échange, deux possibilités étaient disponibles. StreetPass offre une connexion directe entre les deux consoles 3DS.
Le service définitivement fermé ?
A contrario, SpotPass permettait d’envoyer du contenu via une connexion Internet par WiFi. Le service est donc suspendu pour une durée indéterminée et Nintendo n’a pas communiqué sur une éventuelle amélioration ou la fermeture définitive. Le communiqué n’annonce pas de retour, cela pourrait entraîner l’arrêt définitif de la boîte aux lettres de Nintendo. La réaction de la société japonaise n’est toutefois pas surprenante, car elle est très rigoureuse sur cette question de la diffusion de contenu offensant.